• Nom & Prénom :

- Juste Nothjaan…

- Du coup c’est Juste son prénom ?

- Naaan… c’est Nothjaan.

- Ah ? Et Juste c’est son nom alors ..?

- Pfff, tu n’as toujours rien compris. Viens je t’invite à manger. On en parlera avec des amis, on va bien rigoler…



• Âge : 21 ans


• Sexe : Masculin


• Faction : Peuple


• Métier : Tout ce qui peut se rapprocher de la navigation. Il peut être aide à un pêcheur un jour, docker un autre et équipage la prochaine fois en attendant de pouvoir se mettre à son compte.


• Lieu de vie : Le Phénix (navire en piteux état qui mouille à quelques mètres des quais de Port-aux-Echoués

• Armes : Une dague courbe, seul moyen de défense qu’il ait pu s’offrir depuis qu’il a une quinzaine d’années.

• Équipement divers : Une panoplie de navigateur qui date de ses lointains aïeuls comprenant des vêtements de marin, une boussole, un astrolabe et un vieux carnet de bord à moitié effacé par l’eau et le temps.

• Propriété/patrimoine/employés : Un navire qu’il a renommé « Le Phénix ». Ce bateau peut à peine flotter à l’heure actuelle. Il est impossible pour le moment d’envisager de le faire naviguer. Il lui sert juste de demeure. D’environ 15 mètres de long, il arbore un grand mat encore solide contrairement à son mat d’artimon qui menace de s’effondrer. Les voiles sont en lambeaux, le gréement est des plus miteux, et de nombreux trous dans la coque sont présents. A sa belle époque, il pouvait accueillir une dizaine de personnes même si le manœuvrer est possible à moitié de cet effectif.

• Cheveux : Châtains clairs et la plupart du temps ébouriffés.


• Yeux : Situés en dessous du front et au-dessus de la bouche. Ils tendent vers le vert clair. Il y en a deux au fait…


• Taille : Qui lui permet d’avoir les pieds qui touche le sol quand il est sur le bateau ou la terre ferme. C’est-à-dire environ à peu près 1 mètre 8 décimètres 2 centimètres et 3 millimètres.


• Corpulence :

Ce n’est pas une armoire à glace mais ce n’est pas un haricot vert non plus. Son corps s’est forgé au gré des petits boulots qu’il a pu obtenir. La plupart étant physiques, comme le chargement et déchargement de marchandises sur des embarcations faisant l’aller-retour entre Claircombe et Port-aux-Echoués. Il a l’habitude de porter des charges lourdes même si ça ne se voit pas forcément au premier coup d’œil.

• 4 défauts : Ordonné ▬ Loyal ▬ Serviable ▬ Empathique


• 4 qualités : Obstiné ▬ Fier ▬ Ronchon ▬ Taquin avec ceux qu’il apprécie

Nothjaan a depuis plusieurs années décidé l’objectif de son existence. Les flots l’appellent et il ne pense qu’à une chose : naviguer !

On aura beau lui dire que c’est impossible, que le Kraken ne le laissera jamais aller au-delà de la Baie d’Ecueils, il ne démord pas de cette idée saugrenue. Au point qu’il a élu domicile dans son bateau qui flotte à peine, héritage familiale semblerait-il.

Malgré tout il n’est ni idiot ni suicidaire et sait pertinemment que pour arriver à ses fins il va lui falloir un plan. Et ça il en a. Et pas qu’un ! Certains sont de la folie furieuse, les autres encore pire. C’est de là que vient son surnom d’utopiste. A force, d’imaginer moult manières de passer outre la vigilance de leur geôlier marin, les autres l’ont pris au choix, pour un illuminé ou pour un gamin qui n’aurait pas su grandir.

Au-delà de ses rêves et idéaux hors norme, il est reconnu comme plutôt facile à vivre au quotidien. Certes râleur, mais plus pour la forme qu’autre chose, il est généralement de bonne humeur et est un travailleur acharné. Son esprit vif et logique, lui permet d’avoir une organisation efficace qui plaît à ses employeurs.

Il a une préférence pour les activités en rapport avec la navigation et a bien l’intention un jour de ne plus être une simple aide ; mais bien être à son compte et réaliser du transport de marchandises et pourquoi pas de passagers.

Concernant les relations plus ou moins tendues entre les factions, Nothjaan est très loin de tout ça. Bien entendu il est conscient que l’histoire est ce qu’elle est et que la rancune peut être tenace ; mais de son point de vue, ce n’est pas l’origine qui veut ça mais les personnes individuellement. Il n’est pas pour les amalgames et part du principe que chacun est digne de son respect tant que cette tierce personne ne lui fait pas de fourberies. Ensuite c’est une autre histoire.

Né au début de l’automne de l’an 61, Nothjaan n’a que très peu de souvenir de ses parents et aucun de ses ancêtres plus éloignés.

En effet, à sa naissance sa famille était réduite à ses seuls parents ; 3 ans plus tard sa sœur cadette vint grossir le rang familial. Il n’a jamais connu de grands parents et il perdit ses parents dans un « accident » lorsqu’il était encore très jeune.

Lors de ses 7 ans, toute la famille partit quelques jours de Port-aux-Echoués pour se rendre à Claircombe. Une fois arrivée à destination et auberge trouvée, lui et sa sœur s’écroulèrent sur leur lit. C’est que le lendemain au réveil qu’ils s’aperçurent qu’ils étaient que tous les deux dans la chambre. Inquiet, Nothjaan descendit demander à l’aubergiste s’il savait où était ses parents. Il n’eut que pour seul réponse un « Comment veux-tu que je le sache ? » et une injonction de déguerpir rapidement de la chambre ; à part s’il avait de quoi payer immédiatement une seconde nuit. N’ayant que les besaces de voyages comportant un change et quelques provisions, il dût emmener sa sœur hors du bâtiment et errer dans les rues sans savoir quoi faire, ni où aller.

Après avoir déambulé toute la journée dans la ville en tirant sa sœur derrière lui et en abordant chaque adulte qu’il croisait pour leur demander où était ses parents, il finit part rencontrer un groupe de gardes qui blêmirent en entendant leur histoire. Hésitants, les gardes emmenèrent les deux enfants voir deux corps déchiquetés en les questionnant sur la possibilité de les identifier. Les visages des cadavres étaient méconnaissables mais Nothjaan pouvait reconnaître les vêtements de ses parents, ainsi qu’une clé que sa mère portait toujours en pendentif.

La période qui suivie cette tragédie fût éprouvante. Sans logis et sans personne, la vie a été extrêmement dure pour les deux enfants qui vécurent au jour le jour de ce qu’on voulait bien leur donner, ou de ce qui était ramasser voire chaparder quand la faim devenait plus forte que la morale. Nothjaan n’était pas capable de dire combien de temps cela avait duré. Compliqué de conserver la notion du temps quand on a des soucis qui accaparent toute la pensée. Peut-être que quelques semaines ? Des mois ? Un an ? En tout cas, ça avait été trop long.

Mais le vent tourne. Un jour a voulu qu’ils fassent la rencontre d’un vieil Amaranthis du nom de Steven qui les prit sous son aile. Ayant entendu des tas d’histoires sur ces savants fous faisant des expériences sur tout, y compris les vivants, Nothjaan avait été méfiant. Malgré tout, le choix avait été vite fait, et c’est ainsi que sa sœur et lui purent bénéficier d’un gîte, du couvert et d’une éducation avec un grand père de substitution.

Ce n’est qu’une bonne demi-douzaine d’années après « l’accident » que Nothjaan essaya d’obtenir plus d’informations sur ce qui avait pu arriver précisément. Il n’eût que très peu d’éléments, le temps ayant fait oublier cette histoire. Quand il arrivait à obtenir des renseignements, ceux-ci donnaient l’impression que l’enquête avait été bâclée… Cette affaire n’était probablement pas la priorité des autorités.

Quand il fût capable de subvenir à ses propres besoins, il quitta le toit du vieux Steven et l’enceinte de Claircombe pour retourner à Port-aux-Echoués. Là-bas, il pensait pouvoir s’installer dans la demeure familiale. C’était sans compter sur le fait qu’une maison ne reste jamais bien longtemps abandonnée. Cela faisait plusieurs années qu’un couple d’inconnus avait profité de l’opportunité et en avait fait leur logis. De nouveau mis à la rue, Nothjaan pu tout de même récupérer au grenier de son ancienne maison, le coffret qui allait avec la clé que sa mère avait en pendentif.

Il y découvrit des vieilles frusques de marin, une boussole, un astrolabe avec des plateaux représentant la voûte céleste de l’ancien monde et un vieux journal de bord qui avait subi les effets de l’océan et du temps qui passe. Ces objets appartenaient à un lointain aïeul, capitaine d’un navire qu’il avait construit pour s’échapper d’Avalone mais qui se fracassa contre les récifs rocheux lors de sa première tentative pour sortir de la baie. Ce fût la perte du capitaine qui sombra dans l’océan et la carcasse du bateau rejoignît celles de ses prédécesseurs de la « Belle Armada ».

Depuis la découverte du coffret et de son contenu, Nothjaan cherche à tout prix à suivre la voie de la navigation comme son ancêtre. Il a fait le nécessaire pour retrouver l’épave qui a échoué sur la plage et a payé une fortune un mélange de mercenaires et de propriétaires de bateau pour l’aider à le remorquer à quelques mouvements de rames de Port-aux-Echoués.

Dès qu’il accumule assez d’économies en réalisant des missions de docker ou en tant qu’équipage, il les dépense dans le rafistolage du navire. Il a d’ailleurs appris les bases du travail de charpentier pour opérer les réparations urgentes.

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