• Nom/Prénom : Fjorleif Liveig
• Âge : 22 ans, née en 71
• Sexe : Féminin
• Faction : Utgardienne
• Métier : Orfèvre
• Lieu de vie : Claircombe, quartier utgardien Port-aux-Echoués, taverne de Borlk

• Armes : une beauté désarmante. Une dague et une panoplie de petits couteaux à lancer.

• objets divers :  outils d'orfèvre, qui appartiennent à son père. Tenue de voyage en cuir, tunique de lin, bottes en cuir, sac en cuir récupérés chez Adrian Mayr lors de son départ pour Port-aux-Echoués.

• propriété/patrimoine/employés : Aucune, elle vit chez ses parents. à la Taverne de Borlk

• Cheveux : Longs, blonds
• Yeux : Bleus
• Taille : 1m65
• Corpulence : Mince

Avec ses longs cheveux dorés, sa peau lisse et pâle, ses yeux clairs et ses traits fins, Liveig aurait bien pu se marier avec n'importe quel homme de pouvoir. Ses sourcils foncés et angulaires laissaient pourtant transparaître une détermination sous-jacente : elle n'allait pas se satisfaire d'une vie qu'on lui avait toute tracée. Elle apprend le métier d'orfèvre auprès de ses parents et il n'est pas rare de la voir arborer ses propres créations en cuivre ou en bronze. Sa carrure s'approche plus de celles des femmes ascaniennes que de celles de sa faction, ce qui lui vaut parfois quelques remarques moqueuses de la part de ses proches qu’elle prend toujours avec le sourire en faisant remarqué que des gros muscles ne servent à rien s’il n’y a pas de tête pour les contrôler. Ne s'étant jamais intéressé aux armes, au combat ou à l'activité physique sa morphologie ne s’est pas développé dans ce sens et son corps est svelte et mince.

• 4 défauts : Réservée ▬ Complexée ▬ Jalouse ▬ Introvertie  
• 4 qualités : Réfléchie ▬ Douce ▬ Calme ▬ Tolérante

Réservée, complexée, introvertie : Liveig est une jolie femme, eut-elle était ascanienne on lui aurait appris à en tirer des avantages. Au lieu de ça, parmi les femmes utgardiennes, elle passe pour un poids plume incapable de se défendre seule. Cette incapacité à assurer sa propre sécurité la tracasse et lui faire perdre confiance en elle, elle a appris à sauver les apparences en affichant un sourire désarmant puisque son enfance a été marquée par les moqueries de ses paires : trop petite, trop fragile. On n’aurait pas pu espérer en faire une femme qui transmettrait force et vigueur à ses enfants ou saurait battre le fer ou tailler le bois. Et bien tant mieux, car toutes ces choses-là ne l’intéressait pas. Au lieu de participer aux jeux de force ou de boire de tout son soûl – de toute façon elle ne tenait pas l’alcool – elle préférait s’affairer à apprendre l’orfèvrerie avec son père ou à tenir les comptes du magasin avec sa mère. Ce travail manuel exigeait une concentration et une dextérité dont de gros doigts bourrus de combattant n’auraient pu faire preuve.

Jalouse, calme & réfléchie : Autant de traits qu’aucun homme ne veut voir réunis chez une femme, surtout pas la sienne. Aussi calme qu’elle puisse paraître, Liveig peut cacher fureur terrible et la contenir derrière un battement de cils amusé. Elle gardera sa colère en elle, prête à exploser mais seulement quand le moment sera opportun. La vengeance est un plat qui ne se mange plus froid mais glacial.

Douce & tolérante : Liveig est une femme pleine d’empathie, si elle sent que quelqu’un ne va pas bien, elle saura lui faire vider son sac et l’apaiser. Son esprit réfléchi sait donner du recul à ses interlocuteurs et leur apporter une autre vision des choses.

Liveig est fille unique et n’a jamais vraiment cherché la compagnie des autres enfants, les trouvant trop immatures. Elle a grandi dans le magasin de ses parents au contact des clients et c’est donc tout naturellement qu’elle s’est intéressé à leur artisanat et au commerce. En grandissant, sa beauté fleurit et les regards insistants qui se posaient parfois sur elle. Loin de s’en enorgueillir, ils la mettaient mal à l’aise et la faisait se sentir comme une proie. Elle ne sortait plus qu’à l’occasion de fêtes utgardiennes voir claircomboises, mais pour ce qui était de faire la fête, ça ne l’intéressait pas. L’idée de perdre le contrôle sous l’effet de la boisson, d’être entassé dans une pièce grouillante de monde et dans un brouhaha permanent ne l’incité guère à se mêler à la foule. Ses parents s’inquiétait de ne pas la voir fréquenter des jeunes gens, mais pas plus que cela : au moins, elle n’avait pas de mauvaises fréquentations.

Jusqu’à ce fameux jour d’hiver, où plus précisément, lors de la célébration du solstice. Les utgardiens célèbrent alors la plus longue nuit de l’année en ne fermant pas l’oeil. Des banquets s’étendent, du gibiet est rôti et accompagné de breuvages qui réchauffent le gosier coulent à flot, des musiciens jouent des airs populaires dans toutes les rues. On jette de l’eau dans la grande cours de l’Hurlsk et ailleurs pour créer une patinoire. Pour la deuxième année consécutive, Liv avait réussi à s’éclipser de la fête à l’insu de ses parents pour retrouver la chaleur du magasin. Il y faisait chaud et calme. Elle pourrait savourer sa solitude sans que quiconque de la juge.

Enfin, c’était ce qu’elle croyait. Car sur ses talons, un jeune intrépide l’avait suivie jusque devant sa porte et avant qu’elle ne parvienne à la déverrouiller, il bloqua l’entrée de son bras. Loin de se laisser impressionner, et surtout parce qu’elle ne comptait pas se placer en victime, elle lui jeta un regard noir, les sourcils froncés. Elle lui somma de se pousser, il lui rétorqua que la fête ne faisait que commencer. Elle se recula pour le toisé avec dédain. Il avait beau être plus grand qu’elle, l’air hautain qu’elle affichait lui montrait clairement que quelques centimètres n’allait pas l’intimider. Quelle genre d’idiotie dit-il pour lui arracher un sourire ? Elle ne s’en souvient pas. Elle se souvient qu’elle l’avait trouvé sacrément culotté de l’empêcher de rentrer chez elle, et d’insister pour retourner à la fête malgré le désintérêt évident qu’elle s’efforçait d’afficher. Elle se souvient aussi qu’elle avait du mal à soutenir son regard bleu alors qu’il la scrutait à la recherche de la moindre réaction encourageante. Finalement, il la convainc de se joindre à lui, et au petit groupe qu’il formait avec Uriel et d’autres jeunes gens. Ce jour-là, Eredin Lautrec avait réussi à gagner l’attention de la jeune fille solitaire, et même son coeur. Jamais elle n’avait autant souri sans qu’il ne s’agisse d’un subterfuge pour masquer son malaise.

Les années ont passé. En fréquentant Eredin, Liveig pris goût à être entourée de personnes bienfaisantes et joyeuses qu’elle pouvait elle aussi appeler amis. Pour autant, elle savait apprécier les moments de calmes où chacun rentrait chez soi. Elle aimait s’occuper à ses créations dans le silence et la sérénité. Ses parents n’apprécient guère le fils Lautrec, homme lige d’Uriel ou pas, ils sont déterminés à marier leur fille à quelqu’un qui vaut bien mieux que ça. Leur fille a toujours été docile et a toujours écouté leurs conseils, pourquoi en serait-il autrement ? Elle serait certainement fâchée pour un temps, mais elle comprendrait...

/!\ Attention, ce personnage a subi une évolution importante disponible sur son journal. /!\
Malgré les arrangements prévus entre les parents de Liveig et la famille Mörth, propriétaires d'une fonderie, Liveig & Eredin brisent les alliances et les accords en se promettant l'un à l'autre devant Njörd. Leur Promesse acceptée par le Dieu Utgardien, ils organisent leur mariage. Mais le grand jour est gâché par une attaque dont Liveig est la cible. Défigurée, humiliée, déshonorée, la jeune femme décide de s'enfuir de Claircombe pour permettre à Eredin de trouver une femme qu'il mériterait, une vraie Utgardienne... Quelle ironie ! En fouyant Claircombe et la place qu'elle croyait la sienne, elle finit par découvrir un autre aspect de sa personnalité. Livrée à elle-même, sans attaches, ni responsabilité, elle est libre de devenir qui elle veut, ou presque...

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