• Nom/Prénom : Falsom Markus
• Âge : 32 années
• Sexe : Masculin
• Faction : Ascanien
• Métier : Trappeur
• Lieu de vie : Claircombe, quartier Ascanien, rue proche de la Cathédrale et le Delta Boisé

• Armes : Une lance de bonne qualité à la hampe de bois stylisée.

• objets divers :  Un ensemble de pièges pour la chasse ainsi que des cordes et ficelles. Une armure de cuir usé, renforcée de fourrure.

• propriété/patrimoine/employés : Un petit taudis dans le quartier Ascanien, dans une rue non loin de la Cathédrale.

• Cheveux : Chatain, mal coupé
• Yeux : Automne
• Taille : 1m80
• Corpulence : Musculature sèche

Markus est d'une stature moyenne et trapue, la démarche souple. Loin d'être imposant, il dégage pourtant une certaine impression cordiale et sympathique qui lui ouvre bien souvent des portes. Les cheveux coupés courts sans grande précision, il arbore un regard brun pétillant et vif.

Son visage arbore une barbe qu'il se vante de tailler lui même tout comme ses cheveux, le résultat est passable mais il gagnerait à laisser quelqu'un d'autre s'en occuper. Son métier de chasseur à pour l'instant épargné son visage qui n'arbore aucun coup de griffe ou d'encornement d'une bête sournoise tout comme son nez qui a eu la chance de ne pas avoir été cassé par un poing aviné.

De par son gagne-pain, il a une tenue vestimentaire propre aux chasseurs, un mélange de cuir et de fourrure pour protéger les zones les plus fragiles de son anatomie, Markus ne cherche pas à se distinguer des autres. Néanmoins, on peut noter une chose en particulier de son aspect vestimentaire, c'est la lourde ceinture en cuir clouté dont il ne se sépare jamais. Cette dernière comporte un ensemble de sacoches et d'attaches qui semblent avoir été rajoutées à la main par son propriétaire.

• 4 défauts : Dissipé ▬ Imprudent ▬ Indécis ▬ Dépensier
• 4 qualités : Méticuleux ▬ Affable ▬ Patient ▬ Optimiste

Markus Falsom est quelqu'un de sympathique de par son éducation, son père lui ayant toujours rappelé que la bonté pouvait lui ouvrir bien des portes, il est plutôt du genre à voir le verre à moitié plein. Spécialiste d'une technique de chasse particulière, cela l'a poussé à perfectionner son art tout en inculquant à Markus une patience indispensable à la fabrication d'un piège.

Son père s'était toujours méfié des étoiles dans les yeux de son fils quand il revenait la tête pleine des histoires des explorateurs qui poussaient son enfant à braver les interdits pour sortir des murs de la ville tout comme son désintérêt progressif pour les études.  Non, le jeune homme préférait vivre la vie au jour le jour, n'hésitant pas à dépenser le fruit de ses chasses en quelques jours, parfois en une seule nuit de beuverie et d'amusements.

Pour finir, le tout est d'éviter de se mêler aux problèmes de la ville divisée entre les différents quartiers, Ascaniens, Utgardiens ou Amaranthis, tant qu'ils payent, le chasseur ne fait aucune discrimination.

Markus ne se souvient pas très bien de son enfance, son vieux père adoptif lui ayant raconté que ses parents étaient morts d’une épidémie pendant un rude hiver à Claircombe. Le jeune garçonnet affamé avait erré dans les rues avant de tomber sur Santro Falsom, un prêtre généreux qui récupéra le gamin. Heureusement pour l’orphelin, rien de sordide ne l’attendait avec cet homme qui s'avèra être seulement un personnage bienveillant.

Il éleva Markus comme son fils en lui enseignant le respect de la Sainte Prose et de l’importance des faveurs religieuses que le jeune garçon éludait pour s’intéresser aux courageux qui sortaient en dehors de la ville pour chasser la faune et explorer l’extérieur.
Certains d’entre eux se retrouvaient dans une taverne de la rue où habitait Markus et quand celui ci avait terminé ses corvées, il rejoignait le bouge pour écouter les histoires d’ailleurs. A force de curiosité, il s’attira la sympathie de certains chasseurs qui lui offraient quelques pièces ou des anecdotes contre l’entretien de leurs bottes, du cuir ou des arcs.

Du haut de ses douze ans l’orphelin récupéra son premier piège après avoir entretenu toute l’armure de cuir et de fourrures d’un pisteur spécialisé dans la chasse au loup. Ce dernier lui offrit un vieux collet en lui expliquant comment s’en servir mais surtout comment reproduire le mécanisme. Malgré l’interdiction de son père de s’éloigner des murs protecteurs de la ville, Markus trouvait toujours le moyen de filer dans les Faubourgs et de tendre son petit piège entre deux champs avant de retourner dans l’enceinte de la cité. Lapins, écureuils et autres petites proies firent les frais de ses talents naissants pour la pose de pièges et le jeune Falsom transforma rapidement sa chambre en atelier rempli de ficelles, de cuir et de métaux rouillés.

Santro n’était pas du genre à aller contre le courant, il ne s’opposa donc pas à ce que son fils, du haut de ses seize ans, accompagne les chasseurs qui l’avaient pris sous son aile dans cette taverne depuis quelques années.
Homme à tout faire, Markus préparait les repas, vidait les proies et nettoyait les armes contre l’expérience de ces vétérans de l’extérieur. Les trois chasseurs, des Ascaniens à la répartie cinglante et aux piques faciles, lui enseignèrent les bases de la traque, de la survie et leurs connaissances de la faune. Ils essayèrent de lui apprendre le tir mais le jeune homme était loin d’être aussi doué avec un arc que pour tendre des pièges.

Les trois hommes lui montrèrent leur petit repère : un cabanon de rondins engoncé entre deux collines dans le Delta Boisé. Un endroit qu’ils avaient construit après leur meilleure chasse, un contrat confié par la guilde des aventuriers sur la traque d’une énorme créature. La bicoque de bois était austère et avait pour seule décoration un crâne de serpent de la taille d’un chien accroché au mur, qui lui donnerait son nom : Repos du Serpent. Sans le savoir, l’endroit camouflé deviendrait un lieu de recueillement pour le jeune homme à l’égard de ses compagnons.

En effet, après deux années à leurs côtés, Markus pouvait se vanter de pouvoir chasser avec les trois chasseurs sans être un poids pour eux. C’est aussi après deux ans que les trois s’embarqueront dans l’expédition d’un aventurier Utgardien charismatique en direction du Sud dont personne ne reviendrait. Le jeune chasseur renommera le petit abri de chasse : Repos des Trois Serpents, en hommage à ses maîtres disparus.
Les années continuèrent de défiler, Markus Falsom n’était plus une charge pour son père adoptif, lui rapportant argent et viande quand la chasse était clémente. Cela ne suffira pas à sauver le vieux Falsom que la Providence rappela à ses côtés dans l’année de ses vingt et un ans, succombant à une maladie obscure. Il hérita de leur petit taudis, qu’il termina de transformer en véritable repaire de trappeur, gardant tout de même un autel dédié au Livre à la mémoire de son père.

Aujourd’hui, Markus Falsom n’a pas changé de voie, il s’est formé un petit groupe de chasse hétéroclite pour arpenter l’extérieur et affronter ses dangers. Uraïa, la traqueuse au sale caractère, Orik, le tanneur romantique, Xan’ti l’exilé et Raquel, la vieille lionne. Ils passent le plus clair de leur temps à chasser pour leur compte mais il leur arrive d’accepter un contrat de la guilde des aventuriers.

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