• Nom/Prénom : Grison-Ebermann Ernst
• Âge : Trentenaire
• Sexe : M
• Faction : Ascanien
• Métier : Dirige la menuiserie familiale et ses quelques ouvriers. Préfet de la rue du Cloître au nom de la famille Aubemières. Cavalier Ascanien.
• Lieu de vie : Claircombe - Quartier Ascanien - Rue du Cloître (en haut).

• Armes : Sur lui, juste un couteau. Chez lui, un bec de corbin bien rangé. Chez les cavaliers Ascaniens, un bouclier, un arc et un cheval !
• objets divers :  Protections en cuir bouilli en tant que cavalier ascanien, pour lui et son cheval. Sinon rien.
• propriété/patrimoine/employés : Une menuiserie en haut de la rue du cloître, avec six "employés" (dont 2 mineurs)

• Cheveux : Châtain coupé court
• Yeux : Verts
• Taille : Une demie tête de plus que la moyenne (qui est de 1,78 m chez les Ascaniens d'après la source officielle)
• Corpulence : Encombrante, le muscle s’accommode de gras sur le ventre, d’où une physionomie en “A”.

Ernst a le charisme d’une huître trempée dans l’eau bénite. Son allure avenante et sa force de conviction lui donne chez les Ascaniens l’image d’un vrai meneur, chez les autres parfois celle d’un gros benêt. Lorsqu’il est réquisitionné parmi les cavaliers, il se fera prêter un cheval à la robe grise nommé “Perlinpinpin” et se fondera au milieu des autres.

• 4 défauts : Se gratte parfois les fesses en publique ▬ A le même mouchoir pour se moucher dans la poche depuis 3 ans, au moins ▬ Déconne zéro à propos de Providence et Perfidie ▬ Est sympa parce qu’”il faut”, mais faut pas pousser mémé.
• 4 qualités : Ne se gratte jamais le nez en publique, même lorsque ça chatouille très fort ▬ Fidèle ▬ Ne se pose pas de questions trop compliquées ▬ Doué de ses mains et ne rechigne pas à s’en servir.

Il aurait pu être beaucoup de choses. Il aurait pu être un glorieux guerrier auréolé de gloire, un commerçant avide régnant sans partage sur le marché du mobilier, l’étoile montante du clergé Ascanien ou un sordide préfet rongé par la méchanceté et envahi par la rancoeur. Mais il n’était rien de tout ça, il n’était qu’un homme sans ambition, ballotté par la vie comme une bouée sur les flots ; ce qu’on prend chez lui pour un trait de caractère n’est que le reflet des vagues qui le transporte.

Ernst est né autour de l’année 50 dans une famille de menuisier tout à fait compétents et estimés du quartier Ascanien. Il a connu l’enfance la plus commune avec pour compagnie 4 grands frères, 2 grandes soeurs, 3 petites soeurs et un bataillon de bambins qui grouillait dans les rues. Vers ses huit ans, Ernst fut pris en charge avec ses frères et de nombreux autres enfants, par le Père Solfami. Après avoir étudié en profondeur le dogme et la mystique Ascanienne, il reçu un enseignement élémentaire très honorable pour son rang. Parmi sa fratrie, le fils le plus doué fut pris par le clergé, le second enrôlé par la milice, le troisième fut propulsé héritier. C’était lui.
A regret, il prêta comme son père allégeance à la famille Aubemières alors qu’il désapprouvait vivement leur union avec une Amaranthe. Détaillons que lui-même, comme beaucoup d’Ascaniens du peuple, a du sang utgardien et nomade par sa mère, mais n’étant pas d’une noble famille, il estime que c’est acceptable et qu’il demeure un Ascanien très respectable.

A peine nommé héritier, il fut marié.
A peine marié, il fut veuf.
A peine veuf, il fut remarié.
Elle mourut également.

Il fut surnommé “Le Scrotum Funeste”.

Ça n’était pourtant pas sa faute. Sa première femme, dévote, était morte en accompagnant des orphelins vers leurs corvées au-delà de Claircombe. Il n’avait même pas assisté à sa Bénédiction de Providence. La seconde était morte dans une règlement de compte entre lavandière. Aux enterrements, il y avait des belles familles qu’il n’avait pas pris le temps de connaitre. A ses côtés, sa Vieille et ses sœurs qui vivaient encore avec lui. Les défectueuses qui n’étaient pas mariées.

Durant son deuil, on lui proposa de rejoindre les cavaliers Ascaniens. Il n’était pas plus doué qu’un autre, mais il cumulait les atouts. Il était grand, bien fait, préfet et surtout avait une bonne raison de haïr les maudits. On l’initia à l’équitation, aux armes, ce qui n’était pas insurmontable. On l’entraîna encore dans l’espoir de lui faire franchir cette ligne qui sépare l’homme commun du guerrier, ces entraînements qui poussent aux limites. Espoir toujours mitigé. Bien qu’il ait donné la Bénédiction de Providence à plusieurs reprise, ses officiers ne sont pas tout à fait confiant quant à son comportement au cœur d’une mêlée face aux maudits. Mais de qui est-on jamais certain dans pareilles situations ?


Le nom de Grison-Ebermann provient du navire sur lequel l’un de ses ancêtre a échoué : le “Grison” ; Ebermann étant un nom assez répandu alors, il s'agissait seulement de les distinguer.

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