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Claircombe  :: Titre :: Le livre du savoir :: Contexte :: Les Utgardiens ::
Les Utgardiens
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Ven 25 Sep - 21:57
Les Utgardiens


Sommaire

Récit Utgardien
Religion
Coutumes et vie utgardienne
Le Hurlsk, chef des Utgardiens
Leur rapport avec les autres factions

Récit Utgardien



C'est grâce à l'un de leurs plus grands explorateurs que tout a commencé. Javahar Unsgard avait fait une découverte incroyable : par delà l'océan se trouvait un autre continent. Cette nouvelle fit le tour du continent de Jadis et très vite un homme nommé René Claircombe rassembla un grand nombre de personnes et une alliance se forma entre trois différents peuples. Le talent des Utgardiens dans la construction navale fut bien exploité : ils possédaient une grande flotte de bateaux de qualité ainsi qu'une puissante armée et ont accepté de travailler avec l'ancien continent pour créer des bateaux capable d'atteindre le nouveau monde.

« Ils étaient nombreux, ils avaient toutes les ressources du monde, mais c'était comme donner un marteau à un enfant ! Incapable de créer un bateau qui rivalise avec nos Skärls ! »
Fin'ly le constructeur de bateau.

L'alliance était difficile. Les Utgardiens était un peuple fier mais les autres ne pouvaient s’empêcher de les prendre de haut. Des sauvages ignorants comme ils disaient. Seule la force de Hurlsk, le chef d'Utgard, permettait à cette alliance d'exister. On lui avait promis une aventure et des montagnes d'or. Son peuple allait donc aider les idiots de Jadis à dompter le nouveau monde.

La fonte des glaces n'avaient pas commencé que le grand départ fut lancé. La "Belle Armada", comme ils aimaient l'appeler, prit la mer sous le commandement de Jahavar Unsgard et de René Claircombe. Mais quelque chose clochait. Les indications de Javahar semblait faussées, la route ne correspondait pas avec la position des étoiles. Après des semaines de voyages, lorsque l'espoir commençait à faiblir, les vents et les courants se mirent à converger vers un point mais l'instinct du peuple Utgardien sentait le piège arriver. Le reste de l'alliance refusa cependant d'entendre raison et continua droit devant. Le Hurlsk ordonna donc à plusieurs bateaux de faire demi tour vers la côte pour informer leur peuple de la voie peut-être sans issue dans laquelle la Belle Armada s'engouffrait. Le reste des Utgardiens restèrent, il était hors de question d'abandonner et peu importe le piège dans lequel ils s'engouffraient, ils allaient y rentrer la tête haute et l'arme à la main !


« N'oublie pas que JE suis ton pire cauchemar. Ne t'inquiète pas car je ne vais nulle part ! Tu me verras juste avant la fin. »
- Célèbre citation du capitaine Hallgeirr Thorgeir à un marin Amaranthis qui avait perdu courage.

Lorsque la terre fut enfin en vue, toute l'armada reprit courage. Ils avaient réussi ! Bien décidés à arriver en premier, les Ascaniens prirent la tête de la flotte, faisant fi des mises en gardes utgardiennes. Trop imbus d'eux même, ils emportèrent avec eux les navires Amaranthis dans la gueule du loup. Une immense créature d’une taille au delà de tout ce qui est possible ouvrit sa gueule béante juste sous leurs bateaux, les réduisant en morceaux ; certains furent engloutis par l'océan pour ne jamais réapparaître.


« La mer était difficile, mais notre peuple a connu bien pire ! Nos bateaux fendaient l'eau comme aucun autre, nos tambours donnaient le rythme et nous ne faisions qu'un avec les éléments. Lorsque le titan est apparu, nous avons essayé d'aider les autres, mais c'était peine perdu ! Qui aurait pensé qu'ils ne savaient pas maîtriser un navire ? Peu importe la monture si le cavalier est mauvais ! » - Hurlsk  

Ce n'était pas un miracle qui avait sauvé les navires d'Utgard mais la compétence de leurs équipages qui était bien au delà des autres. Perdant seulement quelques bateaux, les Utgardiens avaient l'avantage du nombre à l'arriver sur cette terre promise. Hurlsk prit alors la tête des opérations, il organisa les premiers ravitaillements, fit vider les navires échoués, distribua les ressources, attribua les fonctions et un premier village, Port-aux-Échoués, fut construit pour l'installation des survivants. Cette terre était étrange et cachait bien son jeu derrière des paysages parfois paradisiaques, la faune et même la flore était dangereuses. Les premiers temps furent très difficiles, mais la rencontre avec les natifs changea tout. Grâce aux nomades, ils apprirent à survivre, à reconnaître le danger et à l'apprivoiser. Et comme si le destin avait décidé de les aider, lors d'une expédition, des membres de l'alliance trouvèrent une ville de pierre : une citée abandonnée avec d'épais murs protecteurs qui pouvait accueillir tout les survivants de la Belle Armada. Mais comme un miracle ne vient jamais seul, une malédiction volante fit son apparition.


« Démon de chair, démon de l'enfer,
Muscles saillants et chevelures brillantes,
Peuples du nord, peuples de mort,
Hache à la main tu es le plus fort,
Tu fais trembler tout l'occident de tes cris rugissants.  

Dans le nouveau monde, tu as trouvé un souverain,
Guerrier redouté, un animal de feu et d'acier,
Avatar de la mort, dragon de la désolation,
L'affronter est un honneur,
Le tuer, un Dieu tu deviendras. »

Impossible de vivre avec les attaques régulières d'un dragon. Les natifs, pour apaiser le Dieu volant, faisaient des sacrifices, mais l'alliance ne pouvait accepter de se soumettre à un animal, aussi gros soit-il. Des bateaux furent réparés pour fuir cet endroit, mais à chaque tentative, le Kraken faisait son apparition pour emporter les espoirs d'un retour au fond de l'océan. Un plan fut donc mis en place pour se débarrasser du Dragon. Ils devaient l'attaquer lors du sacrifice avec toutes leurs forces. L'armée utgardienne et les restes de l'armée ascanienne, combattant pour la première fois ensemble un ennemi commun, un dieu. Ils devaient juste l'occuper assez longtemps pour porter le coup décisif avec le seul engin capable de percer les écailles de la bête, une baliste de guerre Amaranthis, construite spécialement pour l'occasion.

La bataille fut épique. Hurlsk, qui était à la tête d'une centaine de guerriers, combattit le Dragon sans peur. L'embrochant d'une centaines de lances et de flèches, le Dieu utilisa son feu pour se débarrasser des hommes du Nord transformés en véritables démons de guerre. Si l'armée ascanienne avait suivi et combattu avec eux comme c'était prévu, le Dragon aurait été tué avant d'avoir l'occasion de décimer l'armée utgardienne. La trahison des Ascaniens, trop lâche pour mettre leurs vies en danger à cet instant, marquera une scission entre les deux peuples.


« Oh Ascanien, Oh Ascanien,
Contient de ta fille,
L'ardeur à manier ma tige,
Lorsqu'au matin elle s'érige,
Car ce n'est que bassesse
De foutre en traîtresse,
Sous peine que de ce rute,
Naisse un faune hirsute,
Bêlant et grognant,
Le jour durant,
La fille de l'Ascanien est belle ! »

La fille de l'Ascanien    

Juste après le massacre des Utgardiens, la baliste toucha le Dragon mais ne le tua pas, le forçant simplement à fuir. Le plan avait échoué et l'alliance se retrouvait plus fragile que jamais. Après cet épisode, refusant la vérité, la défaite et la honte, Krox et quelques fidèles à lui disparurent dans les montagnes. Peut être pour se rattraper et mourir dignement. Le fait est qu'il revint quelques jours après en annonçant que le Dragon était mort. Le lâche avait survécu et sa trahison se retrouvait pardonné par les autres. Comme si la mort du Dragon pardonnait la perte de l'armée utgardienne. Il fut proclamé chef de l'alliance et une nouvelle ère commença. Aujourd'hui, la plaie est toujours ouverte. Le chef de clan Utgard dirige son quartier avec bienveillance, mais cette bienveillance ne concerne que les siens. Pour les autres, il affiche un tout autre masque. Refusant la plus part du temps de paraître au conseil pour ne pas être en présence du « traitre », il confit cette tache à une personne de confiance.

Réligion


« Notre univers repose en entier sur l'enclume de Njörd le forgeron. Pendant une éternité, il ne fit rien d'autre que réfléchir à sa première création. Quand le moment fut venu, d'un seul coup de marteau, le Dieu aveugle créa le temps et d'un autre il créa l'espace. Puis il s'arrêta et se mit à chanter les louanges de sa création. La lumière apparut de son chant et éclaira ainsi sa création.

Devant tant de beauté, Njörd se mit à pleurer. L'eau fit son apparition et, avec le temps, la vie primitive. Avec un burin, il dessina les contours d'un monde, puis d'un autre et encore d'un autre. Trois monde furent ainsi créés. Le premier était un essai et fut laissé de coté, sans nom. Les deux autres furent placés dans le foyer ; lorsque le temps fut venu, Njörd retira les deux mondes du feu et commença à les modeler. Il créa les montagnes, les rivières, les îles et les continents de ses mains. Avec ses sentiments, il créa les champs, les fleurs et la nature.

D'un souffle puissant, il créa les premières formes de vie intelligentes, les titans. Ils étaient beaux et forts mais dénués de sentiment. Il les déposa donc dans le premier monde. Le forgeron recherchait la perfection et sa création devait avoir une âme, donc, d'un léger souffle dans ses mains, du bout de ses doigts et avec la plus grande prudence, il créa l'homme. Était-il parfait ? Le forgeron se força à ouvrir ses yeux aveugles pour observer si sa création possédait bien une âme comme il le souhaitait.

Son travail était parfait et, à nouveau, devant son chef d’œuvre, il se mit à pleurer. L'essai qu'il n'avait pas encore travaillé se retrouva englouti et obtint un nom, VannGard. Njörd déposa délicatement l'homme dans le dernier des trois monde qu'il appela Gard, le seul qui était habitable. Il l'observa un temps évoluer avant de se rendre compte que des titans avaient réussi à s'échapper de leur monde pour venir chez l'homme.

De rage en voyant son travail ruiné, Njörd hurla et jeta le monde des titans au fond de son foyer pour que plus jamais ils ne puissent ruiner son travail. Le monde trouva alors son nom : Uvn. En voyant sa création, le monde des hommes, polluée, il la jeta de toutes ses forces devant lui. Il regretta instantanément son geste et avant que Gard ne disparaisse devant lui, il leur chanta une promesse originelle. Le destin fut créé.

Ainsi, les hommes qui le méritaient renaîtront dans Vanngard qu'il allait façonner avec plus d'ardeur encore pour que, à leur arrivée, les hommes ne soient pas déçus. Comprenant que la lumière qu'il avait créée pour eux ne suffirait pas à les éclairer, il lança à son tour Uvn qui était maintenant en feu pour leur fournir une source de lumière. Les deux mondes se font maintenant la course, tantôt le monde des hommes se retrouve devant et dans le noir, tantôt il se retrouve derrière et dans la lumière. Mais cette lumière n'est plus la même, elle fait apparaître des ombres et corrompt les hommes. Njörd le savait, c'est pour ça que tous n'iront pas dans Vanngard à leur mort : seuls ceux réussissant à passer le test seront acceptés. »

Création du monde par Njörd, le forgeron aveugle.


Coutumes et vie utgardienne

Les Utgardiens sont des explorateurs, des marins, des conquérants mais surtout des guerriers. Le sexe importe peu, hommes comme femmes prennent les armes et combattent. La famille est importante, mais le clan l'est tout autant : il protège la famille et la famille le protège. Ils sont habitués à une vie difficile, entre le climat froid de l'Archipel, le peu de nourriture à disposition et les nombreux clans qui sont perpétuellement en guerre, les Utgardiens ont appris à survivre.

Donner naissance est une chose obligatoire pour une femme, avec le temps, si elle refuse de se trouver un mari, elle se verra rejeter petit à petit pour finir abandonnée par le clan. Ne pas vouloir est différent de ne pas pouvoir. Ne pas vouloir veut dire que vous ne voulez pas soutenir le clan. Avoir une fille est tout aussi bienvenu qu'avoir un garçon. Une femme, si elle s'en montre capable, peut très bien être la chef de sa famille sans couvrir de honte son mari. Il n'est encore jamais arrivé que l'une d'elle soit chef de clan, mais ce n'est pas impossible qu'un jour une femme avec les épaules taillés pour cette fonction apparaisse.

Un Utgardien, qu'il soit un garçon ou une fille, doit savoir se battre. A partir de huit ans et jusqu'à seize ans, le combat sera le gros de l'apprentissage. A partir de douze ans, chaque enfant reçoit une formation dans un métier vers lequel on l'aura poussé. Le but est que qu'il devienne utile au clan et pas un poids mort. Même si la voix des armes est la plupart du temps bien vu par le clan, aucun métier n'est dénigré. Un pécheur ou un fermier nourrit le clan, un constructeur va le loger et ainsi de suite.

La mort est un sujet tabou chez les Utgardiens, mais pour réussir à revoir Njörd, il faut réussir à s'en montrer digne. En premier lieu, une vie juste envers les siens et dure avec ses ennemis, comme Njörd avec les titans et les humains. En second, ne pas avoir peur de la mort qui n'existe que sous la lumière du monde des titans. Cette fausse mort n'est qu'un rideau cachant une vraie naissance sur Vanngard, et pour l'atteindre il faut se montrer brave. La vie en Avalone est dangereuse, les morts se relèvent et les animaux leur rappellent qu'ils ne sont que des proies. Mais habitués à vivre sur les iles de l'archipel gelée, où le climat comme l'absence de nourriture abondante sont difficiles, les Utgardiens ne se laissent pas abattre. Chaque forêt, chaque montagne, chaque recoin leur offre la possibilité de devenir une légende, soit en mourant face à un monstre, soit en ramenant sa tête comme trophée. Les autres ont peur, mais eux, ils se réjouissent d'être nés ici.

Mais comme tout bon combattant le sait, il faut savoir se reposer et remercier les Dieux. La poésie, la danse et la peinture peuvent servir de divertissement mais les bases sont les bases : boire, manger et reboire ! Malheureusement, la vie ne peut se résumer à combattre et à festoyer. Plusieurs cérémonies rendent hommage à Njörd, le forgeron aveugle, une pour chaque changement de saison où des sacrifices d'animaux sont faits, et une annuelle lors de laquelle les cranes des plus puissants ennemis tués par des Utgardiens sont offerts à Njörd pour lui prouver qu'ils sont dignes d'Unngard. Anauroch, Shoggoth et Vaarkaarsh trouvent leur place dans la mythologie Utgardienne, ce sont quelques uns des Titans ayant corrompu Gard. Loin d’être détestés, ils sont les premières créations de Njörd, ils sont même parfois vénérés. Leur puissance est reconnue et crainte, mais contrairement aux Nomades, les Utgardiens rêvent de tuer leurs dieux.
Le Hurlsk, chef des Utgardiens



Depuis la mort du premier Hurlsk, c'est à titre honorifique que tous ces successeurs ont pris son nom pour se désigner chef. Yngvar Hurlsk est l'actuel chef des Utgardiens, et comme tous ceux qui l'ont précédé, il voue une haine farouche aux Ascaniens, ces traitres sans aucun honneur qui sont responsables de la mort de la moitié des Utgardiens. Ainsi, et même s'il est coutumier pour un chef de représenter son peuple au Conseil de la Cité, le Hurlsk n'y siège jamais et laisse l'un de ses bras droits y aller à sa place.

Comme on peut s'y attendre d'un Utgardien, il ne tolère pas la faiblesse, surtout parmi les siens. Il est pourtant réputé pour être juste, et les Utgardiens savent qu'ils peuvent compter sur lui. Il ne dit jamais non à une bonne bagarre, et tient à administrer chaque punition lui-même. Respecté, voire craint, personne n'a encore jamais tenté de le provoquer en duel pour prendre sa place, et Njörd sait qu'une tentative de ce genre serait de toute façon vouée à l'échec.

Contrairement à ses prédécesseurs, le Hurlsk se moque de rallumer le feu de la discorde entre lui et les autres chefs de faction. Il tente notamment de se rapprocher de son homologue, le chef Utgardien de Port-aux-Échoues, ce qui commence à beaucoup inquiéter ses voisins. Par ailleurs, il n'hésite pas à taxer lourdement chaque étranger qui demande l'accès aux quais de la ville.
Leur rapport avec les autres factions

Les Ascaniens

L'injure de vivre à leur côté est grande, et chaque jour est un défi pour les Utgardiens. Faire comme s'ils n'existaient pas a été la solution privilégiée pendant de nombreuses années, mais de temps en temps, les bas instincts des barbares se réveillent, et l'injure est finalement trop grande pour être ignorée. Les tensions sont nombreuses entre ces deux peuples et les Utgardiens ont la rancune tenace. L'alliance tient pourtant, mais pendant encore combien de temps ? Jamais un Utgardien ne dira du bien d'un Ascanien, et pourtant ils se doivent de reconnaître qu'ils sont de relativement bons combattants. Enfin, tout juste passable. Peut-être même que seul un Ascanien serait capable de défaire un Utgardien en combat singulier. Enfin, s'il en avait le courage. Et le courage, c'est précisément ce que les Ascaniens n'ont jamais eu.
Les Amaranthis

De façon assez prévisible, les Utgardiens n'apprécient pas particulièrement les Amaranthis qu'ils jugent perfides et hypocrites. Si ces derniers ont toujours soutenu le Gouverneur et toutes ses décisions, les Utgardiens ne leur voue cependant pas une haine aussi féroce : ils les considèrent comme des petits chiens de garde tout juste bon à aboyer lorsqu'on s'approche un peu trop de leur os. Les Amaranthis ne soutiennent pas les Ascaniens par conviction mais par opportunisme, cela les Utgardiens l'ont bien compris, ils sont de fait indignes d'être considérés comme de véritables ennemis. Par ailleurs, ce sont toujours les premiers à leur fournir du travail, et ce sont de très bons payeurs ; et comme l'argent a le pouvoir d'adoucir n'importe quelle relation, les Utgardiens les tolèrent assez bien comme voisin.
Les Nomades

Après la débâcle de leur armée contre le dragon, les Utgardiens étaient en position de faiblesse face aux autres factions alliées. Leurs effectifs amputés de moitié, ils ont très vite cherché à gonfler leur rang. Rendus à moitié fous face à la trahison de Krox, les Utgardiens se retournèrent contre les nomades dont ils volèrent les femmes dans le but de leur faire porter leurs enfants. 82 ans plus tard, si ce crime ne fut pas oublié des natifs, les barbares, eux, ne se considèrent pas responsables des agissements de leurs ancêtres. Les rapports sont donc assez houleux avec ce peuple, dont ils respectent pourtant les croyances similaires aux leurs et le courage dont ils font preuve en survivant au milieu d'une nature aussi hostiles.
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