Le Lys d'Argent

Propriétaire : Adrian Mayr
Etablissement : Herboristerie
Marchandises : Herbes et préparations médicinales
Zone:  

C'est au nord du quartier Amaranthis, après quelques bifurcations depuis l'artère principale reliant la place à la porte D'Orée à la place du Capitaine. Bâtie à l'angle d'un carrefour relativement large entre deux voies pavées, la boutique Le Lys d'argent est d'apparence identiques à ses consœurs aux quartes coins qui forment l'intersection. Imposante sans trop en faire, l'échoppe correspond aux codes architecturaux Amaranthis, noble presque à l'excès.

Les murs du bâtiments, en pierre calcaire jaune clair, sont lisses et réguliers. Chaque étage est marqué par une séparation en moulures. La structure de l'étage est soutenue par un renfort de colonnes aux angles du rez-de-chaussée, se muant ensuite en extrusion de pierre blanche. La toiture en pente faible dispose en son centre d'une extension d'étage, lui même couvert par un toit en coupole.

Du côté de la façade principale, une grande double porte en bois massif arrondie en son sommet fais office d'entrée sur la gauche, surmontée par un abri en bois. Deux fenêtres bardées de volets perforés viennent compléter l'espace de la façade, chacune couronnées par une moulure arrondie rappelant la forme de la porte. L'étage du dessus quant à lui dispose d'un balcon garni en végétaux en tout genre sur la droite et une fenêtre double en extrusion sur la gauche. Le troisième étage, plus simple, se munie de trois fenêtres strictement identiques, surmontées par des arches sculptées blanches.

Les façade latérales sont plus simple, avec une fenêtre double de chaque coté au rez-de-chaussée, une arrondie en son sommet au premier étage et deux arrondies au troisième. L'extension du troisième étage est cerclée par 4 fenêtres arrondies.

En approchant de l'entrée, on distingue une pancarte avec l'inscription :

"Le Lys D'argent, Herbes et préparations médicinales
-M&L"

A peine la porte poussée que de multiples senteurs peuvent être perçue, si bien que les personnes ne reconnaissent jamais la même odeur. Relativement sombre à l'intérieur, l'échoppe parvient à réaliser l'exploit de paraitre à la fois désordonnée et organisée. Les multitudes de plantes, entreposées dans des espaces bien précis, selon l'exposition à la lumière, donnent un cadre végétalisé prédominant. Une fraicheur quasi permanente prédomine dans la pièce. Les murs et le sol de pierre clair donne une luminosité naturelle qui vient compenser le manque d'entrée de lumière provoqué par les volets perforés.

Des chemins tracé naturellement par ces bacs mènent à deux ateliers diffèrent, un comptoir complètement vide d'accessoires si ce n'est des notes impeccablement rangées dans un coin, de l'autre un établi regorgeant d'objet en tout genre, d'extrait de plantes, de liquides et de mélanges. Derrière ces deux établis, une étagère de grande taille expose un grand ensemble de décoctions toutes plus incongrues les unes que les autres pour un néophyte. Le passage naturellement obstrué par les comptoirs laissent bien sous entendre que cette réserve n'est pas accessible aux visiteurs.
L'escalier au fond est caché derrière une porte, menant à l'étage principal, lieu de vie d'Adrian. Sous clé même en journée, les étages sont interdit au public.