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Claircombe  :: Titre :: Le livre du savoir :: Contexte :: Les Amaranthis ::
Les Amaranthis
Maître du Jeu
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Ven 25 Sep - 21:56
Les Amaranthis

Sommaire

- Récit Amaranthis
- La société Amaranthis
- Le Chef des Amaranthis
- Leurs rapports avec les autres factions
Récit Amaranthis

« Quand Jahavar Unsgard est venu à nous pour partager sa découverte d'une nouvelle terre par delà les mers dont les richesses couvriraient de gloire celles et ceux qui oseraient s'en emparer, nous sommes restés septiques. Mais alors que les Ascaniens semblaient croire aux élucubrations des barbares et qu'ils se préparaient à rejoindre leur expédition, nous avons reconsidéré notre position car l'occasion semblait trop belle pour être dédaignée. Peut-être que cette terre promise n'était qu'un mirage, mais nos savants étaient convaincus que quelque chose de plus grand nous attendait là-bas. Une civilisation disparue, des ressources inépuisables ou une découverte majeure qui bouleverserait la vie de chacun.

Nous n'étions pas hostiles envers les Utgardiens, mais leur nature belliqueuse nous rendait chaque fois anxieux de traiter avec eux ; nous reconnaissions cependant leur utilité dans cette entreprise. Très bons navigateurs, c'est avec leurs bateaux que nous nous apprêtions à fendre les eaux profondes, ce dont nous aurions été incapables de faire en temps normal ; avoir à nos côtés ces féroces combattants, si d'aventure les terres inconnues se montraient plus hostiles qu'escompté, était aussi un atout à ne pas négliger.

C'est ainsi qu'au cœur de l'hiver, nos érudits les plus aventuriers et nos marchands les plus opportunistes abandonnèrent femme et enfant pour se joindre à l'expédition, quand d'autres les avaient tout simplement emmenés avec eux, trouvant séduisante l'idée de s'installer ailleurs, aussi loin de tout ce qu'ils avaient toujours connu.  C'est seulement au début du printemps qu'une terre fut enfin en vue et semblait n'attendre que nous. Peut-être était-ce le voyage épouvantable que nous venions de vivre, ou peut-être n'étions-nous tout simplement pas aptes à manœuvrer d'aussi capricieux navires, mais lorsque les Ascaniens ont foncé droit devant, nous les avons suivis, sans nous apercevoir que nous foncions droit dans la gueule du loup, ou plutôt la gueule d'un monstre tentaculaire, une horreur dont tous les marins présents ce jour-là ont cauchemardé des années durant.

Sur les trente-et-un  bateaux que nous avions à notre charge, seuls dix ont réussi à échapper au monstre pour s'échouer plus loin sur les récifs. Certains ont pu nous rejoindre par chaloupe, mais la plupart ont péri dans l'attaque. Fort heureusement, notre chef Salazar faisait parti des survivants. Enfin, c'est ce que nous croyions. Traumatisé d'avoir vu autant des siens mourir, le bateau de son propre fils engloutit dans la gueule du monstre, des familles entières décimées, il perdit tout sens commun une fois le pied à terre et c'est sa fille, Mira, qui dû prendre la tête des survivants. Cette dernière choisit de se rapprocher des zélotes Ascaniens et de leur confier notre survie. La suite des événements nous prouva qu'elle avait eu raison.

Quelques jours après notre mésaventure, nous fîmes la rencontre d'un peuple qui occupait ces terres, des nomades qui nous aidèrent à survivre et nous apprirent que c'est l'un de leurs dieux, Shoggoth, qui était responsable de notre débâcle. Chose étonnante, les Ascaniens renoncèrent très vite à convertir ce peuple à leurs croyances, privilégiant la survie, ce qui ne faisait pas partie de leurs habitudes. Un Ascanien se démarqua des autres, le capitaine Krox, qui échafauda un plan pour nous débarrasser du dragon qui gardait ces terres et nous empêchait d'accéder à la majestueuse cité abandonnée et aux secrets qu'elle pouvait renfermer.

Nous l'avons suivi. Il avait le don de charmer les foules, insuffler du courage dans les cœurs désespérés et rassembler des peuples trop différents autour d'une cause commune. Nous n'étions pas des combattants, la majeure partie de nos forces étaient des savants, des marchands, leurs femmes et leurs enfants parfois à leurs côtés. Mais nous avions la connaissance, et un certain savoir-faire. C'est nous qui avons construit la baliste qui devait tuer le dragon, la tâche la plus cruciale nous revint, mais c'était au capitaine Krox de décider où et quand frapper. Nous avons regardé le Hurlsk d'Utgard et ses hommes brûler devant nous, mais Krox tarda à donner l'ordre de tirer. Nous n'avons pas essayé d'en sauver quelques uns : de tous les guerriers qui affrontèrent le dragon à terre ce jour-là, aucun ne survécut. Lorsque l'ordre de tirer fut enfin donné, notre flèche de métal perça les écailles de la bête, et elle se retira, laissant cadavres fumants et trainées de cendre derrière elle.

Le capitaine Krox ordonna à quelques uns de ses hommes et au balistaire de le suivre pour finir le travail. Ne ne sûmes jamais ce qu'il se passa dans cette grotte car, de tous les hommes présents, aucun n'eut le courage d'entrer dans l'antre de la bête pour achever sa vie. Seul le capitaine Krox, comme le héros qu'il était, eut la folie d'aller jusqu'au bout. Lorsqu'il revint à nous, plusieurs dents d'une taille colossale nous furent donné pour confirmer la mort de la bête. La citée était maintenant accessible, et nous étions sauvés. »

La société Amaranthis

La Grande Bibliothèque

Les limites du monde n'étaient pas connues qu'on disait déjà de la bibliothèque d'Amaranthe qu'elle était la plus grande et la plus majestueuse de toutes. Fruit de siècles et de siècles de recherche, il était de coutume de continuer les travaux de ses ancêtres lorsque ses derniers disparaissaient, et de passer ensuite le flambeau à ses propres descendants. Il aurait fallu plus de neufs vies pour pouvoir lire l'intégralité des écrits amaranthis, ce qui poussaient d'ailleurs très tôt les érudits en herbe à se choisir une spécialité pour ne pas crouler sous les références à apprendre et assimiler.

Lorsque les colons posèrent le pied sur Avalone et qu'il n'y eut plus d'espoir de revoir leur terre natale, ce fut, pour eux, certainement l'idée de ne plus jamais remettre les pieds dans leur bibliothèque qui fut le plus difficile à vivre. Pire encore, la seule civilisation présente sur le continent était primitive et la culture y était orale. Certains érudits se mirent en tête de découvrir ce qui était arrivé aux précédents occupants de Claircombe, une réponse encore nimbée de mystères aujourd'hui, mais la perte de leur puits de savoir avait ruiné le moral de la plupart d'entre eux.

Les Amaranthis eurent alors une idée folle et désespérée : recréer ce qui avait été perdu. Tout leur peuple fut mis à contribution pour réécrire de mémoire des textes, des essais, des livres qu'ils avaient pu lire dans leur vie, s'attirant les moqueries de leurs voisins devant une tâche aussi vaine qu'inutile à leurs yeux. Aujourd'hui, la Grande Bibliothèque Amaranthis regroupe tout ce travail acharné mais également des écrits plus contemporains qui parlent d'Avalone et des nombreuses découvertes qui y ont été faites. Pâle copie de l'originale, elle reste néanmoins une fierté pour eux.

La connaissance au prix de l'éthique

« Il y a toujours au moins deux solutions à un problème. »

Ce célèbre proverbe amaranthis en dit long sur leur pragmatisme ; pour eux, la fin justifie toujours les moyens. Leur absence de foi étonne, chagrine et inquiète. Si la connaissance, la science et le progrès sont au cœur de leurs préoccupations, on les accuse souvent de se moquer de l'éthique, ce qui fut confirmé en l'an 74, lorsque l'on découvrit que certains scientifiques amaranthis pratiquaient des expériences sur des mendiants qu'ils récupéraient dans leur quartier pour trouver un remède à la malédiction ou simplement pour s'en servir comme cobaye afin de faire progresser la recherche. Les Amaranthis ont alors nié toute implication dans ces expériences qui n'étaient, d'après eux, que l'initiative de quelques déviants dont ils se désolidarisaient totalement. Les coupables ont été condamnés à la peine capitale mais le doute perdura, d'autant plus que des demandes d'expérimentation de divers traitements sur  les prisonniers claircombois émana du chef des Amaranthis pendant plusieurs années, se heurtant systématiquement au refus du Gouverneur et des chefs des autres factions.

Ainsi, les Amaranthis font les meilleurs médecins que vous pourriez trouver sur le continent. Loin d'encombrer leurs pratiques de questionnements moraux ou philosophiques, ils ont très tôt cherché à savoir comment les choses fonctionnaient et à ouvrir les corps, d'abord de cadavres, puis de sujets encore vivants, lorsqu'il n'y avait plus d'espoir de guérison. Ils aiment aussi tester leurs réactifs sur la population et propose souvent des sommes d'argent à ceux qui se porteront volontaires, et les volontaires ne manquent jamais, les Amaranthis ayant parmi eux la frange de la population la plus pauvre de toute la cité.

Lutte des classes

Il n'y a que deux façons de s'élever dans la société amaranthis : prouver qu'on est utile en faisant une découverte intéressante pour la communauté (plus celle-ci est importante et plus l'on est couvert de gloire) ou récupérer le trésor Amaranthis (simple pièces d'or ou artefacts) dans les vieilles épaves qui se sont échouées sur les côtes 82 ans auparavant.

Beaucoup des riches familles amaranthis ont d'ailleurs acquis leur fortune de cette deuxième façon. Il est aujourd'hui beaucoup plus difficile d'y parvenir car les épaves qui n'ont pas été complètement englouties par les flots sont peu nombreuses et cette activité reste extrêmement dangereuse, de par la précarité des structures ainsi que des anthropophages très nombreux dans la région.

Ainsi, se faire une place dans les hautes sphères n'est pas chose aisée. Peu d'érudits font des découvertes suffisamment intéressantes pour s'élever socialement et peu d'apprentis chercheurs de trésors reviennent vivants de leurs aventures. L'opulence constamment affichée par les Amaranthis n'est donc qu'un leurre car la grande majorité de leur peuple se contente des miettes que les puissants veulent bien leur laisser, ce qui a depuis longtemps écorné l'image de civilisation avancée et éclairée qu'ils ont essayé de se donner auprès de leurs voisins.

Le Chef des Amaranthis

Le chef des Amaranthis est élu par un collège de notables, autrement dit par les familles les plus fortunées et influentes du quartier. Son mandat est de dix ans minimum. Passé ce délai, le poste est remis en jeu et une nouvelle élection a lieu. Si en théorie n'importe qui peut se présenter, seuls les plus riches ont une chance d'arriver un jour au pouvoir.

Leur chef actuel est une jeune femme du nom de Shae Isana. Elle a succédé à son père, gravement malade et incapable de remplir ses fonctions plus longtemps. C'est la première fois qu'une femme représente les Amaranthis : s'ils se vantent d'être bien plus progressistes que leurs voisins, ils s'étaient toujours montrés extrêmement réticent à confier un poste aussi important à une femme. Mais son principal opposant politique avait à cœur de réduire les inégalités entre les riches et les pauvres, et étendre le vote du chef à une plus large majorité d'habitants, ce qui déplu fortement aux membres les plus conservateurs, craignant que leurs privilèges volent en éclats. Shae, plus conservatrice et malléable, était donc la représentante idéale.

Consciente des raisons de sa nomination, elle a très vite démontré sa volonté de satisfaire aux exigences des puissants et de consolider leurs avantages. Cela a beaucoup mécontenté le peuple, et on murmure qu'une révolte gronde chez les Amaranthis.



Leur rapport avec les autres factions

Les Ascaniens

Le fanatisme religieux des Ascaniens n'est pas vraiment pour leur plaire, cependant ils doivent leur reconnaître un charisme quasi inné ainsi qu'une discipline au combat rarement égalée sur un champ de bataille. Les Amaranthis les considèrent comme leurs meilleurs alliés et n'hésitent à pas à se ranger de leur côté dès qu'un conflit éclate entre eux et les Utgardiens, ce qui n'est pas tant par loyauté que par désir de se trouver du coté des vainqueurs. Les Ascaniens ayant embarqué trop peu de femmes avec eux lors de l'expédition, beaucoup de femmes Amaranthis se sont ainsi liées à eux dans l'espoir de consolider cette curieuse alliance.
Les Utgardiens

Ils étaient et resteront des barbares, qu'importe l'influence qu'ont eu des décennies à vivre aux côtés de peuples plus civilisés qu'eux. Les Amaranthis n'affichent cependant jamais de mépris ostentatoire et tentent de garder des rapports cordiaux avec les Utgardiens, même si ces derniers ne sont pas dupes. Ils reconnaissent d'ailleurs que les Utgardiens sont presque aussi bons combattants que les Ascaniens, leur manque de discipline largement compensé par leur hargne au combat. Les Utgardiens sont largement sollicités par les marchands Amaranthis pour s'aventurer dans les lieux les plus dangereux d'Avalone afin de leur ramener réactifs et trophées de chasse qu'ils n'hésitent pas à payer au prix fort.
Les Nomades

Les Amaranthis sont très curieux des nomades, et ce depuis le premier jour. S'ils pensent que leurs fameux « dieux » ne sont que des abominations de la nature qu'il est nécessaire d'éradiquer, ils sont en revanche fascinés par leurs coutumes, leur connaissance incroyable de la faune et la flore d'Avalone et leur capacité à survivre dans un milieu aussi hostile. Malheureusement pour les Amaranthis, les nomades sont peu enclins à partager leurs connaissances et se risquent rarement à se montrer trop amical avec les colons, même si certains acceptent de commercer avec eux. Il n'est pas rare qu'un Amaranthis un peu trop téméraire tente de les approcher pour gagner leur confiance, mais l'issue de ce genre d'entreprise est rarement couronnée de succès, elle est même parfois funeste.
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