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Claircombe  :: Titre :: Le livre du savoir :: Contexte :: Les Ascaniens ::
Les Ascaniens
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Ven 25 Sep - 21:55
Les Ascaniens

Sommaire


- Récit Ascanien
- Religion ascanienne
- Société ascanienne
- Le chef Ascanien
- Leurs rapports avec les autres factions

Récit Ascanien


« Providence, par qui tout arrive, nous a offert cette terre et les fils de l’Empire doivent inlassablement y combattre la corruption. À l'annonce des terres de l'ouest, le très saint Pape Léon IX reconnut le second monde, prophétisé dans les augustes proses. Cueillir ce fruit déposé à notre intention était le devoir des fidèles et nous devions prendre le contrôle de toute expédition vers ce lieu sacré ; raison pour laquelle nous répondîmes en nombre à l’appel de l’armateur Claircombe. L’Empereur Otto VII désigna son troisième fils, le Prince Wolfgang, pour mener nos hommes dans cette expédition. De l’Empire et des environs affluèrent des navires, des envoyés des Barons de Crose, des Duc du Lichtlinstein, des Comtes de Nierva, auxquels s’ajoutèrent des navires de la magnifique Flotte Impériale. L’Empire autorisait ses navires et ses capitaines à se joindre à l’expédition de Claircombe moyennant paiement, fortune aussitôt investie pour dissimuler davantage d’armes dans les cales. Nous affutions nos arguments pour les futurs débats avec nos alliés païens.

Le Prince Wolfgang, un homme admirable par sa bonté, son âme et son cœur, nous conduisit au Port de Mordrär. Nos vaisseaux flamboyaient au milieu des miteuses constructions, utgardiennes pour la plupart. L’avarice des Amaranthis les avait poussé à leur acheter leurs piètres navires, aussi nous étions l’épine dorsale de ce que le petit peuple appelait “La Belle Armada”, les seuls de taille à affronter les dangers. Nous dûmes patienter deux semaines et l’explorateur Javahar Unsimard lança la flotte sur les eaux. Heureusement, le voyage fut guidé par la main de Providence elle-même. Le vent nous accompagnait, puis la mer elle-même. Une à une, les prophéties d’Unsimard échouaient et certains de nos rivaux doutèrent. Le Prince Wolfgang n’en avait cure, il prit la tête de l’expédition lors d’une réunion, lorsque le vulgaire explorateur Utgardien fut discrédité. Les plus lâches du convoi, Utgardiens ou Amaranthis, prirent la fuite. Guidés par la vision de Wolfgang, les Ascaniens trouvèrent sept jours plus tard la terre promise. Providence nous avait exaucé.

Alors la Pernicie s’abattit sur nous. Était-ce la corruption d’Unsimard, la présence d’impies à nos côtés ? Une horreur infâme chassée de la création sortie de ses abysse infâmes pour s’en prendre à nous. Notre étendard portait le sceau de la lumière et l’aveuglait,  sa fureur démoniaque nous accabla, il voulait éteindre notre clarté au cœur de l'ombre de ces eaux tourmentées. Nos alliés s’échappèrent, l’incompétence du commandant fou d’Amaranthis se révéla au grand jour. Le monstre frappa cruellement notre navire amiral, contenant les plus nobles des nôtres, parangon de l’Honneur et la Vertu, porteurs d’espoir, tout ce que cette bête ignoble détestait.

Puisant dans l’infini courage des ascaniens, certains de nos navires parvinrent aux côtes. Providence nous ramenait vers la terre d’Avalone. Notre peuple avait perdu ses plus grands héros, de précieuses icônes et ressources et se trouvait démuni dans des chaloupes échouées. Le Capitaine Krox, plus haut gradé restant, prit le commandement des Ascaniens. Tandis que nous pansions nos plaies, nos rivaux sympathisaient avec les populations païennes indigènes. Nous découvrîmes une ville étrange de pierre, dénuée de la moindre église ou cathédrale. Mais il y avait d’autres problèmes, d’autres épreuves. Une autre monstruosité que nous appelions dragon nous menaçait à chaque instant. Un avatar de Pernicie dressé pour à nouveau nous éprouver.

Mais les Ascaniens étaient l’instrument de Providence pour préserver le monde de l’apocalypse. Alors que les Utgardiens indignes brûlaient sous le feu purificateur et que les Amaranthis se recroquevillaient de peur derrière nous, Providence eut pitié de ces hommes perdus et donna à l’un d’entre eux, le balistaire chargé d'abattre la bête, le courage de tirer le trait dévastateur. Effrayée, aveuglée, viscères à l’air, la bête immonde alla se cacher de Providence dans sa caverne au sommet des montagnes. La foi habitait ces hommes, la bénédiction Providence les protégeait de tous méfaits. Ils poursuivirent inlassablement la bête jusqu’à trouver son repère. Krox, choisi de Providence, entra seul dans la caverne démoniaque. Ainsi, l’envoyé Ascanien, Paladin de la lumière, nous sauva tous de Pernicie. Lorsque Krox revînt de la montagne du dragon, la main de Dieu s’était retiré de lui et il était redevenu le simple capitaine, héros des hommes et bientôt Gouverneur.

La souillure de la malédiction n’en fut pas effacée, car les hommes n’avaient pas encore expié. Les Ascaniens partagèrent injustement le sort ce ceux qui avaient souillé ce monde. Depuis, chaque âme reste bloquée dans le corps et seule la bénédiction de Providence peut les en libérer efficacement.  »

La religion ascanienne

“ Les pensées scientifiques passent pour profondes. En vérité, elles ne sont pas mêmes superficielles. ”
- Cardinal François-Éric l’imprononçable.

Les Ascaniens sont dévots envers le Livre et la Sainte Prose. Celui-ci relate le combat éternel entre Providence et Pernicie à travers les époques. Le Livre est très volumineux et très complexe, marqué de différentes époques, différentes approches et en somme, différentes spiritualités. De surcroît, il est rédigé en partie en Haut-Ascanien, parfaitement incompréhensible pour les survivants. Les Ascaniens sont donc très à l’aise pour concilier ce qui semble inconciliable, interpréter selon les angles les plus inattendus et balayer toute objection. Leur foi, capable du pire comme du meilleur, ne cesse d’étonner leurs voisins.

Ils ont de nombreux saints, le plus célèbre et mis à l'honneur est Saint-Madelin, dont le nom est donné à la Cathédrale. Les Ascaniens sont peu ouverts sur la question des femmes, ou toute sorte de minorité, mais considèrent un minimum chaque fidèle. Toute dissension envers un peuple ou une communauté s’envole pourvu qu’elle affiche la bonne religion et fréquente leur Cathédrale. La religion est la principale justification du maintien de l’ordre social ascanien, elle sera plus âprement défendue et mise en avant à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie sociale. L'administration ascanienne est principalement sous contrôle du clergé. En ce qui concerne la hiérarchie, les Ascaniens ont un Cardinal -contesté juridiquement- un évêque et quelques prêtres.

Concernant les femmes dans le clergé, elles sont très peu nombreuses et, pour cause, elles y étaient interdites jusqu'à très récemment. Mais la démographie ascanienne étant beaucoup plus lente que celle de ses voisins, les Ascaniens durent revoir ces interdictions pour éviter que leur clergé ne périclite. Aujourd'hui les prêtresses ascaniennes existent et peuvent donner les sacrements les plus courants, elles sont cependant moins estimées et moins crédibles que leurs homologues masculins auprès de la communauté.

Les rites ascaniens

- L'Absolution. Cérémonies très variées où un accusé demande et gagne son pardon. Il ne suffit pas toujours de confesser son péché pour se faire pardonner ou pour ne plus se sentir coupable, ces cérémonies ont pour but d'expier la faute de différentes façons (coup de fouet, ablution dans une eau glacée, diverses sévices laissées à la discrétion du prêtre). Les châtiments corporels ne peuvent toutefois être donnés sans le plein consentement du pénitent.
- L'exorcisme de Pernicie. Les yeux révulsés, l'écume aux lèvres, des propos incohérents, une forte propension à se nourrir de cadavres de rats mutilés, voilà autant de signes d'une possession par Pernicie. Devant de tels cas, les grands moyens sont employés : saignée, immersion totale dans l'eau sacrée pendant plusieurs minutes, brûlures au fer rouge pour forcer le démon à quitter son hôte, et divers autres moyens employés qui n'ont de limite que l'imagination du prêtre en charge de la cérémonie. Il n'est pas rare de devoir procéder à un deuxième rite juste après un exorcisme, celui de la Bénédiction de Providence.
- La Bénédiction de Providence. C'est l'accompagnement des mourants aux portes de la mort. C'est désormais le seul sacrément qui ne nécessite plus un homme d'église. Outre les mots sacrés qui accompagnent toujours les derniers instants, on retient surtout l'utilisation d'un bec de corbin enfoncé dans le crâne du défunt pour s'assurer qu'il ne revienne pas.
L'Orphelinat

Depuis quelques décennies, le clergé est en charge d'une des institutions ascaniennes les plus importantes :  l'Orphelinat. Le clergé y voient là une formidable occasion d'augmenter le nombre de leurs ouailles. Qu'ils soient d'origine ascanienne, amaranthis (ils sont plus nombreux) ou utgardienne (ils sont plus rares), tous les enfants  dont plus personne ne souhaite s'occuper finissent ici. On les loge, on les nourrit, on les soigne, et surtout, on leur donne un enseignement religieux. Chaque enfant a son nom inscrit dans le Registre de l'Église et est considéré comme un parfait dévot ascanien. L'Orphelinat est principalement tenu par des femmes, mais quelques hommes ont fait le choix de s'occuper des jeunes prodiges de l'Église, fatigués d'essayer de convertir les mentalités obtues de leurs voisins alors que des esprits plus faibles et plus malléables sont à portée de main.
La société ascanienne

Les Ascaniens sont des gens discrets et minutieux. L’Empire leur a légué sa discipline et son identité très forte autour de leur foi. Ils accordent facilement leur aide mais se braquent aussi facilement. Leurs chants sont entonnés par d’immenses chorales, mais leur musique s’oublie faute d’instruments entretenus. Les Ascaniens, selon leur caractère, pourront se montrer particulièrement accueillants ou odieux avec les autres habitants.

Ils devaient être menés par un héritier de l’Empereur en personne, néanmoins le Kraken ne le laissa pas atteindre la côte et son navire sombra parmi plein d'autres. La perte d’un chef légitime a plongé les Ascaniens dans une crise morale très désagréable. Lorsque Krox se démarqua en tuant le dragon, les Ascaniens pensaient leur heure venue, mais le capitaine, devenu alors Gouverneur, prit ses distances avec les Ascaniens et se déclara lui-même "Premier claircombois". Si beaucoup n'acceptèrent pas ce revirement, à cause de la grande popularité du Capitaine et de son exploit, ils ne pouvaient le contester et durent faire allégeance envers le conseil de Claircombe, à la fois participants et vassaux. Ils l’exclurent pourtant de la vie politique ascanienne, ce qui sembla tout à fait convenir à Krox.

Les Ascaniens sont regroupés autour des descendants de leur ancienne hiérarchie. Comme celle-ci a été massacrée en grande partie avant d’atteindre Avalone, ce sont principalement les descendants de petits capitaines, au mieux de commandants. Peu de femmes ayant embarqué avec eux lors de l'expédition, leur démographie stagne, et c'est grâce à leur alliance avec les Amaranthis qu'ils peuvent encore jouir aujourd'hui d'une position privilégiée.

Les ascaniens sont très portés sur l’agriculture et gèrent leur quartier avec une féodalité rudimentaire. Les chefs de familles prêtent allégeance envers des préfets, appelés improprement “vassaux”, eux même inféodés à une des grandes familles. Toutes les grandes familles ont fait allégeance directement envers le conseil de Claircombe, dirigé par Krox. Tout habitant du quartier Ascanien est rattaché à ce système.

D'un point de vue militaire, les cavaliers, qui ne sont pas plus d’une trentaine, constituent l’élite des forces ascaniennes. Formés principalement à la lance et à la mêlée, ne dédaignant pas l’archerie, ils sont employés pour des missions ponctuelles n’étant pas dans le giron de la milice. Leur réputation vient de leurs chevaux. S’ils disent volontiers avoir les meilleurs montures, c’est surtout le dressage ascanien qui fait merveille. Leurs bêtes sont les seules à ne pas fuir devant la menace. Équipés à l’occasion de caparaçon en cuir bouilli, ils osent charger de petits groupes de revenants et parviennent à se dégager d’encerclement mortels. Les cavaliers, quoique les grandes familles y soient sur-représentées, sont composées principalement de gens du peuple. Ils sont connus pour manier les becs de corbin, arme redoutable contre les revenants dont l’efficacité est décuplée à cheval.

“C’était comme planter des clous dans du beurre, mais jamais tartine ne m’a tant mordu les guibolles”
Charles Von Hoozorek, à propos de la mêlée contre les revenants.

Le chef Ascanien

La figure la plus éminente et respectée de la communauté ascanienne est bien sûr le Cardinal de l'Église. Mais celui-ci, peu importe si son influence surpasse celle des grandes familles nobles, doit se tenir à l'écart des affaires politiques. Ce n'est donc pas lui qui a le privilège de siéger au Conseil pour représenter les Ascaniens, mais un chef désigné par les familles.

Cette élection est un peu floue et personne ne sait réellement quelles aptitudes sont mises en avant pour accéder à la fonction. Leur durée au pouvoir est elle aussi totalement aléatoire, ce qui laisse à penser que le chef désigné n'est en réalité qu'un pantin à la solde de l'Église et que celui-ci peut être révoqué à n'importe quel moment s'il ne donne pas satisfaction. Lorsqu'on leur pose la question de savoir comment leur chef est élu, les Ascaniens n'essaient même de sauver les apparences et déclarent sans honte que "C'est le bordel".

L'actuel chef ascanien est une jeune homme, héritier d'une des plus grandes familles nobles, Ludwig Pawel, parvenu et incompétent notoire. Il est au pouvoir depuis plus de cinq ans et brille par des prises de position aussi excessives que hors de propos.
Leurs rapports avec les autres factions

Les Utgardiens
Les ascaniens s’estiment plus civilisés que les hommes du nord. Les valeurs égalitaires des Utgardiens sont très mal vues, mais leur idéologie martiale trouve un écho favorable. Ce sont des barbares utiles dont ils s’accommodent, les considérant dans la bataille comme leurs égaux. Quant à la prétendue trahison de Krox, les Ascaniens ne veulent plus en entendre parler et considèrent la victimisation constante des Utgardiens assez pathétique. Certains chuchotent même que réduire la population de ses sauvages qui "se reproduisent plus vite que des lapins" était une très bonne chose.
Les Amaranthis
Les Amaranthis sont vus comme des âmes égarées. Si leur intelligence et leur sens du commerce sont appréciés et qu’ils sont sans aucun doute leurs meilleurs alliés dans cette histoire, les Ascaniens sont toutefois particulièrement rétifs à leurs expérimentations ou leur manque de foi. Ils en éprouvent une méfiance naturelle.
Les Nomades
Le mythe du “bon sauvage” existe chez les Ascaniens qui ne voient dans ces populations que des âmes à sauver. Leur méthode de conversion, adoucie par ordre de Krox, ne convainc plus beaucoup de ces nomades, mais les Ascaniens gardent la foi. Le fait que l'un des leurs ait tué leur Dieu-Dragon plusieurs décennies auparavant a peut-être aussi joué un rôle dans la défiance des nomades à leur égard.
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