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Claircombe  :: Titre :: Quartier Amaranthis :: La Différence Entre le Napel et le Tue-Loup (PV Lilia Shariel) {Abandonné} ::
La Différence Entre le Napel et le Tue-Loup (PV Lilia Shariel) {Abandonné}
Baldhramn
Baldhramn
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Mer 25 Nov - 10:13
La pièce était plongée dans la pénombre.
Immobile dans sa couche affaissée, l'ours observait sans le voir le plafond de sa grotte. Cette maudite structure rigide qui l'emprisonnait au sol, l'empêchant de de rêver en contemplant l'argent de la lune. Combien de temps encore avant qu'elle ne se cache devant la puissance du jour ? Combien de nuits identiques à tenter de voir des nuages libres, là où il n'y avait que ce toit de bois.
Il eu put tout aussi bien être enfouit sous terre selon les étranges coutumes de la ville, que cela aurait été pareil. Il était enfermé dans cette maudite maison.

Étendu en silence, il écoutait le vent mugir au dehors, secouant les branches dépouillés des arbres. La plainte  se mélangeait à Son murmure mélancolique. Elle fredonnait un air de la tribu, tout prêt de son oreille droite, comme une femme lorsqu'elle reprise. C'était presque angoissant.
Le hibou n'avait pas signalé sa présence ce soir. Aucun hululement répété ne s'était fait entendre dans les ténèbres de la forêt. Où était-il bien partit ? Était-ce bien important, de toutes façons ?

L'homme aux yeux fatigués se passa une grosse pogne sur les yeux, le front. Aux premières lueurs de l'aube il s'en irait à la ville. Il détestait cela, mais les réserves s'amenuisaient. Et depuis bien cinq lunes, le travail semblait l'éviter. Or l'or, lui aussi l'évitait. Il avait fallut reconstruire une partie de la toiture après que le gros chêne eu chût dessus, prenant ses aises sur le mur est de la maisonnée. Baldhramn soupira. Ça le faisait chier de retourner à Claircombe. Avec tous ces types à l'observer avec des yeux ronds de hiboux mal dégrossis.
Ouh! Ouh !
À tient. Il était de retour, lui...

Alors que le gris de l'aube se muait en une timide teinte rose et or, un chasseur marchait lentement, les bottes se soulevant de la gadoue avec un odieux bruit de succion. Un nuage blanc s'échappait de ses narines témoignant du froid des nuits d'hiver. La rosée du matin, givrée scintillait de mille feux, recouvrant les herbes, et la boue d'une mince pellicule de poudre de diamant.
Le guerrier, tenait sur son épaule un gros rouleau de peaux séchées. Un panier de viandes salée occupait sa main, et une besace pleine à craquée pendait à son côté.
Il devrait bien pouvoir tirer quelque chose de tout cela.

Sentant son humeur aller de mal en pis à mesure que les remparts de la ville se découpaient, de plus en plus nets, de plus en plus près, il finit par marquer un arrêt quelques instants pour contempler le soleil dominer l'amas de pierres que les hommes avaient produit. La cité, embrasée des couleurs du levant s'étalait, immense, dangereuse. Monstre géant se nourrissant du sang des êtres qui la composait, pour croitre toujours plus. L'abomination des hommes sous le soleil des dieux.
Il cracha par terre avec mépris.

Après avoir passé les grandes portes il dut encore chercher pour s'orienter dans cette jungle de pierres et de bois. Les routes s'étalant sur le monde entier de sa tribu lui paraissaient bien plus simples à mémoriser que le labyrinthe des rues crasseuses à l'odeur d'urine. Nul bâtiment, aussi sophistiqué soit-il ne trouvait grâce aux yeux de Patte d'Ours. Les premières honnêtes gens sortaient de chez eux, allant à leurs tâches respectives, s'étonnant d'un nomade ici. Car effectivement Baldhramn faisait tâche, même s'il n'en avait cure.
Entré sans le savoir dans cette partie de la ville aux gens si fiers de leur réussite, lui pauvre bouseux tranchait totalement dans le décors.

Incapable de lire un écriteaux, il se contentait de plisser les yeux en cherchant un dessin qui ressemblait à des plantes, ou a des animaux. C'était bien eux qui lui reprenaient ses viandes séchées, ses cueillettes, et ses peaux.  Les gens d'ici ne savaient plus rien faire par eux-même. Tient, lui là avec sa sale gueule, foutez le en forêt trois jours. Crèverait la gueule ouverte ce con...

-"Hé ! regarde ! Là il y a peint un cochon tout mignon !"

Effectivement.
Baldhramn Lui fit un signe de tête en remerciement. Le garçonnet était donc là, lui aussi ? Heureusement qu'il avait jeté un œil par cette ruelle cachée. En effet, un panneau de bois posé devant la porte affichait un porc affichant un air rayonnant. Les citadins...
Qui souriait à l'idée de mourir ?

Le gros tenancier lui prit reprit tout son stock de viande. Aussi haut que large, avec des doigts aussi épais que les boudins entreposés, il lui avait donné les pièces une expression méfiante ancrée au fond de ses petits yeux porcins. A se demander s'il ne tuait pas ses frères pour les revendre.

Évoluant au hasard dans la ville, et forçant les autres à dévier de sa route, il passa encore quelques rues de plus en plus animées.

-"Tu l'as loupée. Crétin..."

Nul besoin de se retourner, derrière lui, à sa droite, Elle se tenait dans l'ombre de parvis. Son œil brillait dans l'ombre jeté sur son visage. Elle se tenait à côté d'une femme qui s'apprêtait à entrer dans un bâtiment. Le petit bout de femme avait des cheveux semblables à de la poudre d'or mélangée à de la neige. Semblant affairée, elle lui tournait le dos, si bien qu'il n'avait aucune idée de qui il pouvait bien s'agir.

-"Es tu sûr ", questionna le grand gaillard, se tournant à sa droite.
-"Me suis-je jamais trompée ?"

Répondit une voix glacée.
Bon bah alors...

Baldhramn posa une lourde main sur l'épaule de la donzelle avant qu'elle ne se faufile par la porte, comme une souris dans le trou du mur.

-"Hep. Tu ne saurais pas où je peux refourguer tout ça?"

Le guerrier avait une voix rauque. Il n'avait parlé à personne depuis trois jours. Son déplaisir à se trouver dans la ville devait aussi transparaitre dans le ton de sa voix.
La phrase avait roulée comme le tonnerre alors que pourtant il n'avait aucune animosité contre cette personne.
Sous son gilet sombre de cuir, avec son col en queue de renard, pâle, il observe du haut de toute sa stature son interlocutrice désignée.
Il a complètement omis qu'il a une hache de combat, et deux couteaux différents à la ceinture. Que ses yeux au regard double surprennent parfois les gens d'ici.
Tendant sous le nez de la femme sa besace d'où s'échappent à l’improviste deux chanterelles il cherche dans ses yeux les signes de l'honnêteté.
On l'a trop souvent baladé avec des phrases approximatives : Ah oui, non, en fait, j'ai quelque chose sur le feu qui toque à la porte...

Quel chant allait lui composer celle là...?


Dernière édition par Baldhramn le Dim 11 Avr - 11:02, édité 3 fois
Lilia Shariel
Lilia Shariel
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Jeu 26 Nov - 21:22
    S’apprêtant à rentre chez elle, une main se posa sur son épaule, suivi d’une voix rauque la faisant sursauter. Se retournant rapidement pour affronter l’inopportun qui venait d’interrompre son flot de pensée, Lilia fit d’abord face à un torse de stature importante, avant de laisser glisser son regard sur ses différentes armes puis de lever les yeux vers lui son visage, surprise une deuxième fois par l’étrange couleur de ses yeux.

    Elle venait de passer une longue nuit et une partie de la matinée à travailler dans son laboratoire sur un élixir et quand, le résultat escomptait ne s’était pas présenté, elle s’était finalement énervée toute seule, faisant comme souvent preuve d’impatience quand elle n’obtenait pas ce qu’elle désirait. Sachant pertinemment son comportement totalement improductif, la chercheuse s’était alors décidée à sortir prendre l’air pour rassembler ses idées avant de tester de nouvelle chose.

    C’est finalement décidée à dormir quelques heures avant de reprendre son travail de recherche - qui ne mènerait sans doute nul part sans repos – qui Lilia se rendait d’un pas rapide au manoir tout en réfléchissant à ses prochains expériences. Elle n’avait ni vu ni entendu qu’on l’approchait et de toute façon, ne se serait jamais attendue à être abordée de cette façon.

    Ne pouvant éviter la besace qu’on lui tendait sous le nez, elle s’y intéressa au début de mauvaise grâce, avec d’apercevoir quelques plantes en dépasser. Pas sûre d’y trouver quoique ce soit d’intéressant, Lilia hésita un instant avant de soupirer doucement.

    « Je pensais aller dormir, mais pourquoi pas. »

    Elle fit signe à l’inconnu de la suivre, pas vraiment dérangée d’être observée de haut - vu sa petite taille elle avait l’habitude – et ne s’inquiétant pas plus que ça de son accoutrement et de son armement, n’ayant remarqué aucune hostilité envers elle, se contenta d’ouvrir la porte.

    « Venez, refermez derrière vous. »


    L’entrée de service n’était pas très grande et menait dans un petit couloir jouxtant de nombreuses portes. On était loin du faste de l’entrée principal du manoir, ici, aucune décoration particulière n’ornait les lieux. Lilia le longea jusqu’au bout avant de monter un petit escalier tout simple se contentant de faire à nouveau un signe pour être suivi. Un nouveau couloir se présenta à l’étage, cette fois avec les murs ornaient de tableaux et de chandeliers muraux de belle facture avec d’ouvrir une porte les menant à son laboratoire.

    Il était largement éclairé par les grandes portes-fenêtre qui menaient sur un balcon rempli de plante plantée dans des pots de différentes tailles. Elle fit de la place sur une grande table au milieu en écartant des pages de notes posées un peu partout. C'était la surface la plus rangée de la pièce, partout ailleurs se mélanger fioles, plantes séchés, différents outils dispersés un peu partout.

    « Posez tout-ça ici et ne cassez rien surtout ! »


    Accompagnant sa phrase d’un sourire, elle continua : « Vous avez trouvé mon annonce à la guilde pour venir jusqu'ici ? » Parce que c'était pas tous les jours qu'elle tombait sur un nomade devant sa porte.
Baldhramn
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Sam 28 Nov - 5:34
Le regard du petit bout de femme ne puait pas la frayeur ou la volonté de fuir.
En fait, elle semblait juste calme. Bien. Il la détailla quelques instants, avant qu'elle ne s'en retourne pour disparaitre dans le bâtiment.
Elle avait la tête haute, la posture d'une chamane régnant sur son territoire, malgré une nuit manifestement trop courte. Des bijoux brillaient à ses oreilles et des bracelets s'entrechoquaient doucement sous les manches de ses chauds habits. Curieux personnage vu les pestes dépendantes, bouclées et poudrées des environs.

Il ne savait pas trop où elle puisait pareille assurance, mais cela faisait bien son affaire. Invité à entrer dans la maison, Baldhramn suivit la femme et ferma derrière lui d'un coup de talon nonchalant. Un couloir paré uniquement du nécessaire aboutissait sur un escalier que l'homme observa avec appréhension. Comme avec toutes les maisons de la ville, il se sentait à l'étroit.
Pourtant c'était factuellement plus grand que les tentes dans lesquelles il avait toujours vécu. Mais la répartition de l'espace était misérable. Au moins, sous les tentes de peau, on pouvait faire quelques pas dans toutes les directions. Ici, ses épaules frôlaient les murs des deux côtés. Et il y avait fort à parier qu'en montant, cela ne s'arrangerait pas.
D'ailleurs, sur les traces de la femme, Elle croisa son regard, avant de s'engager dans un couloir qu'il ne pouvait pas voir.

Puterelle !
Il avait encore raison ! Il suivit la femme dans un couloir cette fois ornée de peintures, et dû progresser en diagonal pour ne pas arracher les tableaux. Pourquoi faire donc tout ce chemin pour estimer le coût de sa besace ? Les gens d'ici n'avaient vraiment pas le sens pratique ! Comme ce truc là... Le chasseur observa d'un œil désapprobateur le chandelier. A quoi pouvait bien servir ce truc blanc qui dégoulinait ? En plus il était décoré avec soin, ce truc avait donc de l'importance, non ?
L'homme posa sa grosse paluche sur l'objet et l'observa de plus près. Un clonk sonore résonna dans le couloir alors que le bougeoir pivotait sur son axe, cédant d'un côté.
Par les dieux. Pas résistant ce bibelot...

« Posez tout-ça ici et ne cassez rien surtout ! »

Haussant les épaules, Baldhramn entra dans la nouvelle pièce, et laissa tomber sans plus de cérémonie son sac au sol. Mais qu'est-ce que c'était que la folie où il avait atterri ?
L'endroit était un capharnaüm indescriptible. Partout des fioles, pots, écrits, livres et plantes séchées. On eu dit une tente aux objets à vendre, de chez lui.
Elle semblait s'y retrouver aisément, mais lui voyait son attention et sa curiosité happée de toutes parts. Il n'avait jamais vu cette plante auparavant. D'ailleurs son parfum ne lui plaisait pas. En tous cas, ça ne semblait pas produire de fruits. Le garçonnet était allongé sur le ventre, battant mollement des pieds dans les airs, tournant les pages d'un livre, cherchant des images. Quel clapier sans dessus dessous.

« Vous avez trouvé mon annonce à la guilde pour venir jusqu'ici ? »

La voix s'élevant lui fit revenir à l'instant présent.
Pardon ? La guilde ? C'quoi ça encore ?
L'homme fronça les sourcils, incapable de comprendre où elle voulait en venir. Elle avait sourie et cela ne l'aidait pas à trouver l'échange ou le lieu normal. Déjà parce que dans cette ville personne ne lui souriait...
Ouvrant sa sacoche, il saisit les premières choses qui se présentaient. Un oignon sauvage, une douzaine de Grandes Ciguës liées ensembles ainsi que des pousses de coriandre. Il regarda le tout, perplexe.
Autant y aller au culot et tout proposer. Elle n'achèterait sûrement pas tout, mais au moins il se débarrasserait de toutes ces plantes dont il n'avait pas idée de l'utilité. Mais ici les gens étaient fous. Il rachetaient pleins de choses sans qu'il ne comprenne pourquoi.
Il posa le tout sur le bureau où la femme avait fait place nette. Il en déduisit que c'était pour évaluer sa marchandise. Se faisant, il répondit à la drôle de question.

-" Je ne comprends pas de quoi tu parles, femme. Je suis Baldhramn Va..."
-"Non, tu n'es plus Vaar Orée, abruti !"

La voix sifflante et froide à son oreille droite lui fit tourner la tête. Elle se tenait à un coin de la pièce, sa noirceur jetant une ombre sur un pan du mur. Ses yeux blancs brulaient d'une colère froide. Il marqua un temps de pause.

-" Baldhramn. C'est tout. Je vis à l'extérieur et durant mes chasses je cueille des trucs. "

Il aurait voulu qu'elle lui donne la valeur de ce qu'il apportait, mais il irait pièce après pièce. Afin de déterminer ce qui s'achetait ou non. Et à quel prix. Au moins la prochaine fois il n'arracherait pas des touffes de plantes au hasard. Vu l'environnement, elle devait connaitre son sujet. Il s'agissait sans doute de la meilleure personne auprès de qui se renseigner.
Bon, pour l'oignon il savait déjà. Il n'était pas con, hein ? Mais le reste...
Restait encore des champignons bizarres, des baies, des fleurs de toutes les couleurs, des tubercules, un poireau, des navets, et encore d'autres plantes à l'allure inhabituelle.

Se baissant, Baldhramn saisit un curieux objet au sol, à demi recouvert par un bibelot dont il ne connaissait l'usage, et le porta à ses yeux.

-" Et ça c'est quoi ? "

Lui-même ne savait pas trop s'il parlait de ce qu'il tenait en main, ou de la chambre entière. Mais elle l'éclairerait sur cet endroit des plus étranges.
Elle avait même un espèce de jardin en hauteur ! Derrière elle et le bureau. Si elle aimait tant les plantes, pourquoi ne pas s'être fait une cabane dehors ?
Vraiment les gens d'ici manquaient de jugeote. Mais bon, ils n'écoutaient pas les Dieux, il était donc normal qu'ils ne soient pas bien brillants.
D'un autre côté vu le gabarit, même un renard n'en ferait qu'une bouchée...

Il se passa une énorme main dans la barbe. Et se tourna vers la femme, en désignant le truc, avec un regard interrogateur.
Alors, c'est quoi...?
Lilia Shariel
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Sam 28 Nov - 22:47
Visiblement, l’homme en face d’elle n’était pas très à l’aise dans son laboratoire. Son regard avait été attiré un peu partout dans la pièce avant de revenir à la conversation. Lilia l’observa vider sa besace sur la table silencieusement, jusqu’à ce qu’il lui réponde.

« Si vous ne connaissez pas la guilde des aventuriers, comment êtes-vous arrivé devant ma porte Baldhramn ? » Elle eu presque envie de préciser "C’est tout" dernière son nom, mais s’abstint, ne voulant pas engager un sujet qui paraissait sensible. Dans sa famille, personne ne s’était jamais vraiment intéressé aux natifs d’Avalone plus que nécessaire et elle ne voulait pas froisser une potentielle source d’informations sur l’extérieur, surtout de cette taille … et armer, sait-on jamais.

« Je suis Lilia Shariel et je consacre mon temps à l’étude des plantes, comme vous pouvez le voir. » Sa phrase était accompagné d’un regard circulaire. « En général, quand on me rend visite avec un sac de plantes, c’est pour répondre à une demande que j’ai faite à la guide des aventuriers. Je crois bien que c’est la première fois qu’on m’apporte des légumes. Je ne saurais même pas les cuisiner. »

Elle commença à trier l’oignon, le poireau, la coriandre d’un coté de la table, les navets de l’autre, ne voulant pas les retrouver un jour dans son assiette et fut interrompue avant de pouvoir s’intéresser au reste, levant un œil sur le nomade qui tenait un objet dans les mains.

Lilia avança vers lui pour lui prendre l’objet des mains sans vraiment regarder ce qu’il lui avait montré, avant de faire un tour sur elle-même pour chercher où le ranger. Finalement, elle le posa au hasard sur un meuble d’un autre côté de la pièce et se tourna à nouveau vers lui.

« Essayez de ne rien toucher à rien, c’est un laboratoire de recherche pas un lieu de curiosité. »

S’attendant à être écoutée sans discuter, la chercheuse se concentra à nouveau sur le tris des plantes, sans répondre à la question.
Ajoutant quelques champignons avec les légumes, elle mit d’un autre côté les plantes dont elle connaissait déjà l’utilité comme la ciguës ou certain des champignons et fit un autre tas de celle dont elle n’était pas sûre où ne connaissait pas. Après avoir senti chacune des fleurs, elle les plaça également sur les différents tas et s’intéressa aux baies les observant attentivement.

« Vous savez à quoi servent toutes ses plantes où il s’agit là d’une cueillette aléatoire ? »

La réponse l’intéressait non seulement pour savoir comment négocier le prix de ce qu’elle avait devant elle, ne préférant pas donner d’indication tout de suite sur ce qu’elle en pensait, mais aussi pour demander éventuellement des informations sur les lieux de cueillette.

« Si vous voulez, je peux vous débarrassez de tout, sauf les navets. » Non, vraiment, elle ne prendrait pas le risque de les laisser à la cuisinière pour les retrouver dans ses repas. « Quel serait votre prix ? »
Baldhramn
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Dim 29 Nov - 5:45
Comment il était arrivé devant sa porte ? En voilà une question surprenante !
En quoi cela l'intéressait-elle ? Et qu'est-ce que cela pourrait bien changer à ce qu'il lui apportait ?
Elle embrassa la salle du regard après s'être présentée, et il suivit son regard des yeux. Puis il entendit une chose qui le choqua et revint à elle.
QUOAAA ?!

Comment cela, 'elle ne savait pas cuisiner' ???

Il s'agissait de l'un des attributs premiers des femmes ! Celle-ci devait bien être emmerée de ne pas partager ce don naturel de ses pairs. Pairs, des autres femmes, évidemment.
Peut-être était-ce pour cela qu'elle était si petite ? Sous nourrit ? En tous cas, le chasseur ne se remémorait nulle femme Vaar Orée si menue. En voilà un mari qui devait-être bien malheureux.
Et puis bon, les femmes mangeaient avec l'appétit de Shoggoth. Comment faisait celle-ci pour subsister ?! (/!\ Le regard que porte Baldhramn sur les femmes ne concerne que lui. C'est un personnage fictif. /!\ )
Une expression horrifiée se peignit sur son visage.

Mais l'horreur céda à l'indignation quand elle s'en vint lui subtiliser le bibelot de métal qu'il tripatouillait à l'envie.

« Essayez de ne rien toucher à rien, c’est un laboratoire de recherche pas un lieu de curiosité. »

Tient donc ! Mais c'est qu'elle mordrait ! La laissant s'en retourner à la table, il décida qu'il en faisait une affaire personnelle. Qui s'était, 'ça', pour se comporter de la sorte avec lui ?
Chez lui, elle aurait bouffée une salade de phalanges. Il ouvrit grand les mains et roula des yeux dans les orbites.
Tu veux jouer ? On va jouer.

-" Tu te laisses insulter par une étudiante en plantes, maintenant ? T'as perdu tes couilles Bal'drame'... "

-"Ferme là."
Siffla t-il entre ses dents serrées.

Il ne quittait plus la mini femme des yeux, les sourcils froncés. Comme de rien, elle tournait son attention sur ce qu'il lui avait apporté. Comment la mettre hors d'elle en retour ? En cassant tout bien sûr. Mais il n'aurait pas son argent. Et il en avait besoin.

...

Il était chez elle. S'il lui collait ses poings dans la gueule il aurait tout le temps de prendre l'argent qu'il voudrait. C'était tentant.
Baldhramn franchit les trois enjambées qui le séparaient de la lourde table de bois.

« Vous savez à quoi servent toutes ses plantes où il s’agit là d’une cueillette aléatoire ? »
-" Ça fait longtemps que l'on ne t'as pas défié. Elle a du cran. C'est respectable."

Le chasseur expira profondément. Puis il tourna la tête vers le garçon qui n'avait pas levé les yeux de son livre. Il gribouillait avec un morceau de bois carbonisé sur les pages aux dessins floraux.

-" De quoi tu te mêles toi ? "

Revenant à la discussion il s'entendit demander un prix. Quoi ? Mais il n'avait aucune idée de la valeur de tous ces trucs ! Par contre le rouleau de peaux séchées qu'il avait sur lui, ça il en connaissait le prix. Et il tenait sans doute là de quoi irriter un peu la femme, ce qui le réjouissait d'emblée.

Penchant la tête sur le côté, plongeant son regard dans celui de son interlocutrice, le chasseur feignit une moue indécise et laissa s'abattre les peaux lourdement entre eux faisant sauter tous les objets sur la table de quelques centimètres. Du sel encore prit dans le rouleau se répandit autour de la zone d'impact. Un bol en terre cuite perdit sa lutte contre la gravité et alla s'abattre au sol.

-"Je ne sais pas. Par contre pour ceci, je puis dire que c'est 11 sous la pièce. Une belle peau. Rien de pareil pour habiller un mur, garder la chaleur. Ou pour garder les pieds au chaud, à la descente de la couche, ou du fauteuil. J'ai du daim, de la hase, du mouton et du veau."

L'homme posa les poings sur la table, curieux de la réaction de l'autre. Si elle le giflait ou avait une réaction véhémente, peut-être gagnerait-elle (un peu) du respect. Mais il voulait la faire chier, maintenant.
Ah il fallait faire attention, hein ? Il allait faire attention !
Après tout, qu'est ce qui l'obligeait à suivre ses exigences ? La bienséance ? Il s'en foutait de ça ! S'il le voulait il pouvait lui briser dès à présent le crane d'une main ferme. La saisir à la gorge, la soulever comme de rien  et la regarder s'éteindre. Sa vie pouvait bien se terminer ici, personne ne s'en rendrait compte avant son départ. Et il avait bien assez tué pour savoir que son âme à elle, comme celle de toutes les bêtes qu'il avait vu crever dans leur merde, rejoindrait les Dieux. Il n'éprouvait aucun remord à lui offrir cet ultime voyage s'il le fallait.

-" Quel est votre prix, Lilia Shariel ? Chercheuse en plantes ? "

Il y avait quelque chose de menaçant dans la voix bourrue de l'homme. Et en même temps un malin plaisir à provoquer. Baldhramn était très calme, cependant. Il ne faisait que jouer. Et chercher la confrontation, seule remède à son orgueil blessé...
Lilia Shariel
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Dim 6 Déc - 16:09
Etait-il fou ? Lilia regarda successivement Baldhramn, les peaux séchées, le sel et le bol brisé au sol avant de lui lancer un regard noir.
Rien que l’idée du temps qu’il faudrait passer à nettoyer les dégâts l’agaçait. Elle ne ferait certainement pas elle-même, mais personne n’entrait dans son laboratoire en son absence ce qui repousserait inévitablement l’heure où elle allait pouvoir se mettre au lit.

Son attention fut attirée par un navet près de sa main. A cet instant, elle lui aurait bien lancer à la tête mais l’apparence de son interlocuteur, ou peut-être sa hache, fût suffisamment dissuasive pour la convaincre de ne pas passer à l’action. Visiblement, faire attention, c’était bien trop demandé pour un nomade obtus et elle préféra se contenter d’imaginer la scène pour adoucir légèrement la mauvaise humeur qui l’avait gagnée.

Ignorant la trace de menace qu’elle n’était pas totalement sûr d’avoir perçue dans la voix de l’homme qui lui faisait face. Ignorant également l’envi de chasser ses poings posés sur la table à coup de poireau, Lilia lui répondit d’une voix neutre, refusant de rentrer dans son jeu.

« Cela dépend, souhaitez-vous devenir un fournisseur régulier ? »

Elle reprit sur un ton cette fois bien plus professionnel. « Vous pouvez retrouver le lieu de cueillette de chacune de ses plantes ? Si je trouve des propriétés nouvelle à l’une d’entre elle, il m’en faudra plus pour effectuer des tests et des expériences. Bien évidement … inutile de préciser que je ne parle pas des légumes. »

La dernière phrase lui avait un peu échappée, mais après tout, elle n’avait jamais réussi à passer totalement outre sa susceptibilité. Si Baldhramn voulait de son argent, il n’avait pas d’autre choix que de faire avec son caractère et une phrase provocante par-ci, par-là.

Elle proposa alors un prix totalement au hasard, s’attendant au départ à devoir négocier alors qu’elle ne s’était jamais vraiment intéressé à l’argent autrement que pour le dépenser. Préférant laisser à son frère le soin d’en gagner pour eux deux, si tant est qu’ils étaient bien le seul de la fratrie à vouloir encore s’enrichir.

« Disons 20 valons pour le tout si c’est l’argent qui vous intéresse et plus si vous acceptez de répondre à quelques questions sur l’extérieur. Ou vous préférez peut-être faire du troc ? »

Sans attendre de réponse, Lilia se dirigea vers une petite étagère avec plusieurs contenants. « J’ai quelques remèdes contre la fièvre ou un baume pour éviter les infections en cas de blessure. Ah ! Ça c’est pour dormir. J’ai aussi un remède pour les maux de ventre ou les problèmes de digestion. » Elle accompagna chacune de ses explications d’un mouvement pour lui montrer  ce qu’elle décrivait, évitant tout ce qui pouvait servir de poison. Puis continua avec un sourire espiègle. « J’imagine que vous ne vous intéressez pas aux parfums ou à de l’eau pour parfumer le bain ? »
Baldhramn
Baldhramn
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Date d'inscription : 17/10/2020
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Âge du personnage : 30 ans
Métier : Tueur de Prédateur / Tanneur / Équarrisseur
Dim 13 Déc - 7:30
La p'tite dame ne sembla pas s'émouvoir qu'il eu fracassé son bol au sol.
Pourtant elle avait intimé l'ordre d'être vigilant, et lui avait fait exprès de se montrer malhabile. Aucune sanction ne viendrait donc punir son outrecuidance. À part un regard courroucé qui ne prêtait à aucune conséquence.
Dommage. Ça aurait pu être marrant...

La femme préféra donc plutôt rester toute professionnelle et l'interroger sur sa capacité et volonté de lui restituer régulièrement ses trouvailles. Voilà bien une proposition que faisait bien ses affaires, à Patte d'Ours ! Le bien nommé abattit alors à deux reprises sa grosse main sur l'épaule de son interlocutrice, amicalement. Non sans oublier le poids que pouvait bien peser l'un de ses bras musculeux.

-"Ah ! Voilà qui m'enchante, Lilia Shariel ! Et oui, je suis un très bon pisteur, et j'ai excellente mémoire. Retrouver ces lieux est un jeu d'enfant voyons ! "

Et c'était vrai. Chez lui n'importe quel gamin pouvait trouver et retrouver les lieux de ses errances.
L'homme croisa ensuite les bras. Il aurait bien eu envie de plonger la femme encore plus dans le désarroi mais son humeur jouasse était minée par le calme imperturbable dont faisait preuve la p'tite dame. Il n'était point drôle de jouer seul. Il avait cru déceler chez elle une personnalité dont il aurait pu tirer nombre de situations cocasses, mais il devait maintenant reconsidérer son avis.
Elle crut bon de rajouter que les légumes ne l'intéressaient pas outre mesure. Ce point rendit le  grand chasseur perplexe. Il songeait justement que c'était ce qui pouvait avoir le plus de valeur. Le reste n'était que plantes sans intérêts. Du moins à ses yeux.
Les gens d'ici étaient vraiment surprenant. En ces temps rudes, où le vent du nord gelait les os, où les repas se faisaient plus frugaux, où certains mets disparaissaient de l'assiette contre d'autres, moins onéreux, dans l'espoir de ne pas tomber sans le sou en plein hiver... Cette femme oubliait tout son bon sens de parer au plus urgent : Manger. Contre celui d'étudier des plantes nulles.
Cela payait-il tant que cela ?
Était-elle riche à ce point qu'elle préférait voir sur sa table des herbes dont l'utilité n'avait jamais été prouvé, à l'existence chaude et rassurante d'un ragout fumant de pommes de terre, de céleri et de joncs  ?

Par le les déjections de Shoggoth, que la vie était étrange !

Cette jeune donzelle semblait vivre seul dans ce clapier, donc ses parents avaient du pourvoir à tous ses besoins ? Ou alors elle se finançait elle-même ? Ce qui paraissait impensable aux yeux du chasseur. Comment pouvait-on amasser suffisamment de richesses en achetant des plantes au hasard et en les revendant sous forme de produit transformé ? Du peu que Baldhramn en savait, les apothicaires se permettaient d'afficher des prix exorbitants, par ce que l'on payait leur expertise, mais aussi leurs séances de cueillettes. Que ces mous du genoux et têtes de bois se faisaient des couilles en or parce qu'ils avaient dû marcher plus qu'entre leur lieu de travail et la taverne la plus proche !
Alors elle, comment son commerce pouvait-il lui assurer pareil aisance de vie ?
Revendait-elle aux apothicaires ? Aux hôtel-dieux, dispensaires et aux particuliers ? Volait-elle dans les plumes des professionnels de la santé et leur volait-elle leur clientèle ?

L'homme eu un sourire de dédain qui s'effaça aussitôt après avoir entendu le prix qu'on lui en donnait.
...Vingt valons ? Vingt puteborgnes de valons pour s'être penché et avoir saisit ce qui poussait là ?! Non mais elle se rendait elle bien compte de ce qu'on pouvait faire avec vingt valons ?!
Pour de l'herbe !
Le chasseur n'en croyait pas ses oreilles. Il se passa une grosse pogne sur son crane rasé, pensif. Une partie de ses frais pour réparer le toit de la cabane allaient pouvoir êtres assurés, ainsi.
Mais il avait des besoins plus urgents.

Le lardon dans un coin de la pièce lui tendit le pouce et se fendit d'un sourire ravi.

- " Tes remèdes m'intéressent, femme. le baume contre les infections, et celui pour s'assoupir. "
Il tendit d'un doigt aussi épais qu'un saucisson les objets.

-" Et je n'ai que faire de tes décoctions contre les problèmes de digestion. Les temps sont rudes, je préfère conserver dans mon estomac tout ce que j'ai manger. Du reste, tu as raison de penser que mon bain mensuel ne nécessite nullement de tes fumerolles, là."

Il s'esclaffa.
En allant dans la nature, les prédateurs te pistaient à l'odeur, aux bruits trahissant la présence. Et si le chasseur savait se montrer discret, il n'avait aucune envie d'embaumer la cerise et se faire tuer à cause de son fumet peu naturel. Il n'y avait que les gens d'ici pour se parer de tels stupidités.
Lança aller son cul contre la table, il s'appuya contre le bois, reposant quelque peu ses jambes.

-" En revanche j'aurais besoin d'élixir pour forcer ma concentration, de breuvages pour améliorer mes sens, ou de pommades. Allons-y pour tes questions. J'ai tout mon temps. Et qu'est-ce que c'est que ce truc tout chétif?"

Demanda-t-il en désignant la plante en pot qui trônait dans le coin droit de la pièce. Il se leva pour aller effleurer de ses mains les nombreuses petites feuilles. Aussitôt la plante se replia sur elle-même comme dans un geste de défense.

-" Par la barbe de mère la chamane ! Ce truc se protège ! Non mais t'as vu ça ?"

Le géant, lui n'avait jamais vu ça. Il attendit que la plante revienne à sa position de départ pour encore la toucher, reproduisant l'effet.
Sidérant. Et amusant...
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